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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 15:19

doucoury_tabley_02.jpgLes photos que vous voyez sont celles du Gouverneur Philippe-Henri Dacoury-Tabley, qui n'est pas encore remplacé à la tête de la BCEAO. C'est du poste qu'il a occupé, qu’Alassane Ouattara est parti pour être nommé Premier ministre de la Cote d’ Ivoire par le président Houphouët Boigny.  

 

Le successeur d’Alassane Ouattara, le Gouverneur Conan Banny, est parti de là pour être Premier ministre de Laurent Gbago. Que monsieur Ouattara laisse humilier cet homme comme les photos le montre au Golf Hôtel, est la preuve qu'il faut désespérer de l'Afrique et de ses dirigeants. Il n'y a que dans nos pays que la haine peut atteindre de tels niveaux !

 doucoury_tabley_03.jpg

"Ceux qui humilient mes créatures connaîtrons un mauvais sort", a prévenu le Seigneur. Nous verrons bien comment finirons les commanditaires d'actes aussi ignobles. Souhaitons-les ce qu’ils ont servi aux autres : l'infamie et le déshonneur !

 

Amine !

 

BL

 

[Photos : Afriscoop]


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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 16:00

david-sylla.jpgLieutenant Colonel David Sylla, cet officier de l'Armée guinéenne, est toujours détenu en prison à Conakry. Après un long séjour carcéral à la tristement célèbre prison de Kassa, il aurait été récemment transféré au camp Koundara, aux abords du Palais présidentiel, devenu Camp Joseph Makambo.

 

Sa famille reste toujours inquiète sur son sort, dans la mesure où officiellement, il n'a jamais été inculpé devant la justice de son pays dans le but d'un procès régulier. Et cela se passe dans la troisième République dirigée par un professeur de droit qui promet de restaurer l'Etat de droit en Guinée, un pays qui a toujours brillé par les multiples et graves violations de droits de l'homme.

 

Pour ce qui est du cas de cet officier, il a été arrêté dès la prise du pouvoir par le CNDD. Avec d'autres militaires de hauts rangs, jugés proches du défunt président Lansana Conté. David Sylla et ses compagnons seront d'abords détenus successivement au Camp Alpha Yaya Diallo, à la maison centrale de Conakry puis à Kassa.

 

En 2010, ils seront progressivement libérés par Général Konaté. Mais pas pour longtemps pour Lieutenant Colonel David Sylla. Il sera de nouveau arrêté et depuis lors, détenu de la façon la plus illégale.

 

Un cas humanitaire que devraient saisir les chancelleries étrangères établies à Conaky et les organisations de droits de l'homme pour faire pression sur le pouvoir afin de le libérer.

 

Dondoly Mansa

 

LJ partenaire de BBN

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 16:07

balance1Tard dans la nuit du mardi 12 avril, le président du tribunal de première instance de Mafanco, Victorien Haba, a donné sentence du procès des militants de l'UFDG. Accusés des atroupements et manifestations illégaux, ils étaient une vingtaine.

 

Au total, 7 ont plaidé non coupables, ils ont été libérés pour insuffisance de preuve. Tandis que les 10 autres ont écopé d'un an de prison avec sursis assorti d'une amende d'un million de francs, chacun. Parmi eux, Mme Yarie Birki Camara. Cela est en application aux articles 48 et 109 du code penal.

 

LJ partenaire de BBN

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 16:33

army_repression.jpgSuite à sa visite en Guinée du lundi 28 mars au vendredi 1 avril pour s'enquérir de l'évolution du dossier sur les évènements du 28 septembre 2009, la mission de la Cour Penale Internationale (CPI), conduite par le Chef de la Coopération internationale de cette institution, le Sénégalais Bâ Amady, elle fait une déclaration dont voici la teneur.

 

Déclaration :

 

Conakry, Guinée, le 1er avril 2011

 

Mesdames et messieurs,

 

Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale vient d'accomplir sa 4ème mission en Guinée. Comme de coutume, nous avons bénéficié de l'excellente coopération des autorités guinéennes et nous souhaitons les en remercier. Nos remerciements s'adressent en particulier au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Christian Sow, qui a assuré le succès de cette mission et à l'ensemble des autorités, en premier lieu Son Excellence le Président de la République, qui nous ont reçu en dépit d'un agenda très chargé.

 

Nous avons pris note avec beaucoup de satisfaction que la Justice figure au cœur des priorités du nouveau gouvernement, comme en témoigne la tenue des Etats Généraux de la Justice cette semaine, dont nous avons eu l'honneur d'assister à la clôture. Cette détermination à rétablir la primauté du droit conforte la Guinée dans son statut d'Etat Partie au Statut de Rome établissant la Cour pénale internationale.

 

Le Statut de Rome a pour objet fondamental de bannir et prévenir les crimes internationaux les plus graves en faisant en sorte que les auteurs de tels crimes soient poursuivis d'abord et avant tout par les autorités nationales compétentes.

 

Dans cet esprit, nous nous sommes rendus en Guinée pour faire le point sur l'enquête relative aux événements du 28 septembre 2009 avec les juges d'instruction en charge du dossier. Des progrès ont été effectués, des perspectives sont ouvertes. Il convient néanmoins de redoubler d'efforts pour que cette procédure aboutisse à son terme et que les principaux responsables des crimes commis ce jour-là soient amenés à rendre des comptes. C'est une exigence due aux victimes, dont nous avons également rencontré les représentants. C'est une exigence que la Guinée se doit à elle-même, pour se conformer à ses obligations internationales découlant de la ratification du Statut de Rome, mais aussi pour bien marquer que le temps de l'impunité est révolu.

 

Faire la lumière sur les événements du 28 septembre ne signifie pas stigmatiser telle institution ou telle communauté. Il s'agit d'établir des responsabilités individuelles et de réprimer des comportements intolérables à l'encontre de la population civile afin que de tels actes se heurtent désormais aux limites du droit et ne se reproduisent plus.

 

La Cour pénale internationale est présente en Guinée non pour se substituer aux juges guinéens mais pour les accompagner avec bienveillance dans leur tâche.

 

Nous sommes satisfaits des assurances reçues du Gouvernement de soutenir le travail des juges dans le respect de leur indépendance.

 

Le cas échéant, si nul résultat tangible n'est atteint dans un délai raisonnable, le Bureau du Procureur prendra ses responsabilités. Nous sommes cependant convaincus que les Guinéens peuvent et doivent faire la lumière sur cette page sombre de leur histoire afin de la tourner définitivement et de s'atteler à l'établissement d'un Etat de droit.

 

Je vous remercie.

 

Amady Ba

Chef de la coopération internationale


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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 10:02

navi pilay UNHRHC 01La société civile guinéenne a réclamé lundi à Conakry la création d'une commission nationale des droits de l'homme, lors d'une rencontre avec la Haute commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, Navy Pillay.


"Il faut une institution nationale ou une commission nationale des droits de l'homme en Guinée pour instaurer les bases d'un Etat de droit", a plaidé un responsable d'une organisation de défense des droits de l'homme participant à la rencontre, qui a réuni une vingtaine d'organisations de la société civile, de défense de droits de l'homme et des organisations féminines pour la promotion des droits des femmes et des enfants.

 

Ces organisations ont souligné que l'impunité a toujours existé en Guinée et présentée comme responsable de la fragilité du tissu social dans le pays.

 

"Les crimes commis par les bourreaux en Guinée n'ont jamais été sanctionnés", ont-elles relevé, ajoutant que l'appareil judiciaire est en "panne" dans le pays.

 HitlerAST 1-copie-1

Mme Pillay a rassuré ses interlocuteurs de sa volonté de s'impliquer activement en Guinée pour apporter l'appui nécessaire dans le domaine de la promotion des valeurs humaines.

 

"Je peux vous donner l'assurance que notre institution sera toujours prête à accompagner la Guinée sur le terrain des droits de l'homme", a-t-elle dit précisant que "l'initiative doit venir du gouvernement et de sa volonté de faire de cette question une priorité".

 

Mme Pillay est arrivée dimanche à Conakry pour une visite de travail de trois jours, qui est intervenue plus de trois mois après l'élection présidentielle en Guinée, une étape cruciale permettant au pays de retourner à l'ordre constitutionnel.

 

Source: Xinhuanet


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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 14:58

enfants.jpgNombreux sont les enfants de Guinée qui passent le plus clair de leur temps à faire le travail des adultes. Selon une étude du Ministère guinéen des Affaires sociales, les enfants travailleurs étaient  estimés à 600 000 en 2005. S’ils n’exécutent pas en temps et heure les tâches qui leur sont assignées, ils sont taxés de paresseux et punis en conséquence.


L’enfant qui travaille pour ses parents est béni, dit-on. D’ailleurs en Afrique les parents considèrent le travail domestique comme étant le premier pas vers l’école de la vie. N’est-il pas considéré comme la forme d’éducation la plus courante en Guinée ? Néanmoins, il n’est pas rare de voir dans maintes familles des enfants, mieux des adolescentes pour la plupart, qui effectuent des travaux ménagers à plein temps alors que ceux de leurs tuteurs n'ont pour seule occupation que d’aller à l’école. Cela est une violation déplorable et injuste de leurs droits tels que reconnus par la Convention relative aux droits de l’enfant.


Une réalité contredisant le droit

 

La Guinée a ratifié en 2001 les deux Conventions internationales de l’Organisation Internationale du Travail règlementant le travail des enfants, à savoir les Conventions 138 et 182. La première porte sur l’âge minimum de l’accès au  travail fixé à 14 ans et la seconde sur les pires formes du travail des enfants. Mais, la ratification de ces deux Conventions n’a pas encore été  suivie de la production de texte d’application. 



Fatoumata B. est arrivée chez sa tante à l’âge de cinq ans. C’était après le décès de son père des suites d’un accident de la circulation. Sa mère, une ménagère, ne pouvait subvenir aux besoins de 3 enfants, décida alors de se faire aider par l’une des cousines de son défunt époux résidant dans un des quartiers populaires de la capitale Conakry.


Aujourd’hui, Fatoumata a quinze ans et n’a jamais été inscrite à l’école. Tous les jours les yeux embués de larmes, elle assiste la peine au cœur, au départ vers l’école des enfants de la maison.  Les travaux domestiques et la vente du « yé glassé » (entendez, de l’eau fraîche en sachet plastique) au marché de Matoto à Conakry rythment sa journée. Elle est la première à se lever le matin et la dernière à aller au lit. En plus, elle est battue ou maltraitée au quotidien si elle n’atteint pas son quota de vente du « yé glassé ». L’autre jour, alors qu’elle revenait du marché, elle fut attaquée, battue et violée par des inconnus. Elle raconte d’une voix sourde, les yeux baissés car le souvenir ravive en elle de douloureux moments : « Je veux rentrer chez ma mère. Je ne veux plus rester chez ma tante… je veux aller à l’école auprès de ma mère répète t-elle. »


Moussa C. a environ lui neuf ans et vit avec ses parents qui sont très pauvres. Le petit garçon, dans son uniforme d’écolier, est contraint de porter chaque matin un plateau rempli de citrons qu’il vendra de 7 heures 30 à midi avant d’aller à l’école. L’argent ainsi obtenu servira à la popote et à d’autres besoins. Ses deux sœurs âgées de treize et dix sept ans et qui ne sont pas scolarisées par manque de moyens aident à subvenir aux besoins de la famille en vendant des oranges et des cacahuètes. 



Un symptôme de la pauvreté 

 

Les enfants travailleurs en Guinée sont généralement, issus de familles très pauvres vivant à l’intérieur du pays. Les parents ont hâte de confier la garde de leurs enfants à des parents ou à des amis résidant dans un centre urbain. Et ce,  même si ces derniers connaissent des conditions d’existence difficile comme eux. Pour ces parents, la meilleure chose qui puisse arriver à leurs enfants  serait de vivre dans une grande ville. La ville restant ces derniers un genre d’eldorado.



Fort malheureusement, dans beaucoup de cas, ces enfants sont victimes à l’intérieur de la famille accueillante de mauvais traitements et mêmes exposés à des abus sexuels de la part d’adultes, de jeunes de la maison ou du quartier.


Suite à une récente enquête du BIT en Guinée on estime que les enfants qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage, des carrières/mines, du transport et du commerce exercent des activités économiques et résident en milieu rural pendant que ceux qui effectuent des travaux domestiques et autres enfants exerçant dans d’autres secteurs non économiques tels que les apprentis sont considérés comme des Enfants exerçant les activités non économiques. Eux résident en milieu urbain. Ils sont 58,0% dans les centres urbains considérés comme Enfants soumis aux Pires Formes de Travail (PFTE) contre 88,5% en milieu rural contre.


Dans un pays où les droits des parents sont violés au quotidien, ceux des enfants seront-ils vraiment respectés un jour ? En tout état de cause, même si les droits des adultes sont confisqués, leur conscience ne l’est pas. Aussi, il s’agit de traiter les enfants d’autrui de la même manière que l’on traite ses propres enfants. Ne faisons donc pas travailler ces enfants comme des adultes.


En vue de favoriser la jouissance par les enfants travailleurs de leurs droits l’UNICEF/Guinée apporte aux structures de l’Etat concerné, son appui technique, financier et matériel de même qu’à des Ongs (AGUIAS, Association guinéenne des assistantes sociales, Sabou Guinée) qui dans le secteur offrent des services sociaux spécialisés de prévention, de réhabilitation et de réinsertion. 

 

Amadou Sadio Diallo

 

Source : UNICEF

 

Lire l'article dans UNICEF Wcaro

 


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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 07:02

viol.jpgLa semaine dernière, celui qui a été désigné président en Guinée par la CENI a provoqué notre indignation en minimisant les viols commis le 28 septembre 2009 au stade à Conakry. Il a osé dire que « le 28 septembre n’a enregistré que des viols ». Et ce monsieur veut parler de réconciliation nationale ?

 

On va lui rafraîchir la mémoire puisqu’il n’était pas au stade, mais très loin de la Guinée, aux Etats-Unis laissant ses collègues de l’opposition oser faire les revendications. Pourquoi a-t-il déserté le stade alors qu’il avait promis le contraire ? Lui seul le sait, en son âme et conscience.

 

Que sait-il passé le 28 septembre au stade ?

 

S’il se le rappelle, il y a eu une commission d’enquête mandatée par l’Organisation des Nations Unies pour faire la lumière sur les évènements du 28 septembres. Les conclusions de cette commission sont sans équivoque. Elle écrit « la Commission est en mesure de confirmer l’identité de 156 personnes tuées ou disparues […] Elle confirme qu’au moins 109 femmes ont été victimes de viols et d’autres violences sexuelles, y compris de mutilations sexuelles et d’esclavage sexuelles. Plusieurs femmes ont succombé à leurs blessures suite à des agressions sexuelles particulièrement cruelles ».

 

Oui Alpha Condé, il y a eu des assassinats en masse, des viols, des actes de torture inouïs, des traitements dégradants et autres barbaries sans parler de vol systématiques d’ objets comme l’argent et les portables par les agents du pouvoir. Il n’y a pas eu que des viols. Sur ce point vous êtes en contradiction avec le CNDD qui lui nie les viols.

 

Le viol est un crime et non une simple contravention

 

En résumant toutes les atrocités en de simples viols, le prétendu professeur de droit, dont on ignore la spécialité dans les matières juridiques, a voulu banaliser ces actes, les minimiser pour sans doute expliquer l’absence de toute intention d’en poursuivre les auteurs et surtout expliquer pourquoi les auteurs sont associés à la gestion du pouvoir d’Alpha Condé.

 

Il faut qu’Alpha Condé sache que les infractions pénales sont hiérarchisées. Tout en haut de la pyramide il y a les crimes qui sont les infractions les plus graves. Ensuite viennent les délits et enfin les contraventions.

 

Dans la catégorie des crimes, on trouve les assassinats, les homicides et les viols, des infractions que ledit Professeur ne semble pas vouloir poursuivre en justice.

 

Dans les délits on trouve le vol, là le Président désigné par la CENI est très sélectif car il a établi une liste des pseudos voleurs sans en apporter une preuve concrète qu’il somme de rendre des terrains et les deniers. Le plus consternant même pour des non juristes à fortiori venant d’un « professeur de droit » est que parmi les personnes qui doivent poursuivre les voleurs, figurent des criminels. Une telle idée de la justice laisse complètement abasourdie.

 

En dernier, il y a les contraventions, comme l’inobservation du code de la route. Là encore nous observons du zèle des agents de l’Etat même quand ils ne sont pas en service, qui se permettent de molester des automobilistes. N’oublions pas de préciser au passage que beaucoup de ces agents sont eux même des chauffards qui pensent qu’ils ne sont pas soumis au code de la route.

 

Ainsi Alpha Condé, vous savez maintenant que le viol est un crime grave. Dans la plupart des législations du monde, le viol est considéré comme un crime. L’article 321 du Code pénal guinéen dispose que « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise, constitue un viol. Le viol sera puni de la réclusion criminelle à temps de cinq (5) à dix (10 ans) ». Cette peine est de dix (10) à vingt (20) ans en cas de circonstance aggravante. Une de telle circonstance existe lorsque le viol est commis  sous la menace d’une arme, par des complices ou par une personne qui a abusé de l’autorité que lui confèrent ses fonctions.

 

La communauté internationale aussi incrimine le viol. Les actes de viols peuvent être constitutifs de crime contre l’humanité. Ainsi le Statut de la Cour pénale internationale qui dans son préambule affirme que les États Parties au présent Statut,  sont déterminés à mettre un terme à l’impunité des auteurs de ces crimes, citent à l’article 7 g « les viols, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, les grossesses forcées, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable » comme pouvant constituer des crimes contre l’humanité lorsqu’ils sont commis de manière systématique.

 

La gravité des viols commis le 28 septembre ne fait aucun doute. Voici ce qu’en dit la Commission d’enquête des Nations Unies «  L’expert médico-légal de la Commission a observé des ecchymoses  au tiers supérieur de la face interne des cuisses chez plusieurs femmes, ainsi que des lésions dans les zones génitales, compatibles avec des sévères violences sexuelles et vaginales… Les femmes ont été déshabillées, souvent par la force et le recours à des armes blanches, y compris des ciseaux dans certains cas […] Au moins cinq d’entre elles ont été battues au niveau du ventre et de la vulve avec des bâtons, matraques, crosses ou couteaux. Une d’entre elles a été battue avec un fil électrique. […] La Commission a identifié 77 viols commis par un ou plusieurs auteurs, jusqu’à six dans un cas, qui ont souvent été accompagné d’autres formes de violence extrême. Quarante deux femmes ont été violées par plusieurs militaires, viols accompagnés parfois, avant ou après, de pénétration des objets ou la main. Elles ont identifié comme auteurs de ces actes les bérets rouges, dont certains cagoulés, les gendarmes de Thiegboro et quelques miliciens ».

 

Si Alpha s’embrouille dans sa conception du droit international, on lui rappelle que la Guinée est partie au Statuts de la CPI et l’absence de volonté des autorités guinéennes de poursuivre les auteurs des crimes contre l’humanité donnent compétence à cette Cour pour nous aider à mettre fin à l’impunité qui règne en Guinée depuis 1958.

 

Les Etats-Unis, même s’ils ne font pas parties au Statut de Rome et tous les pays où règnent la démocratie poursuivent les auteurs des viols. Ils ne minimisent pas de tels crimes.

 

Ces crimes font l’objet d’une condamnation unanime des Nations unies. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté plusieurs résolutions dans ce sens. Selon la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés, Margot Wallström, «  ceux qui utilisent la violence sexuelle pour punir, humilier, terroriser ou déplacer commettent des crimes contre les victimes et des crimes contre l'humanité ». En RDC ce sont neuf (9) soldats qui viennent d’être condamnés à vingt ans de réclusion pour le viol d’une soixantaine de femmes.

 

La responsabilité des autorités guinéennes ne fait aucun doute

 

Comme l’a rappelé la Commission internationale d’enquête, l’Etat guinéen est responsable des violations commises par ses agents militaires, gendarmes et policiers, ainsi que des violations commises par les milices qui ont coopéré avec les forces de sécurité. La première responsabilité de l’Etat est celle de protéger la population de graves violations des droits de l’homme, obligation qui découle de plusieurs instruments internationaux ratifiés par la Guinée et du droit international coutumier.

 

Les forces de sécurité ont montré qu’elles étaient incapables de protéger la population. La deuxième responsabilité de l’Etat est de mener des enquêtes efficaces et de traduire les responsables, droit garanti par plusieurs conventions internationales et par le droit coutumier international. On note que le gouvernement guinéen est loin de s’acquitter de cette obligation.

 

Parmi les responsables mis en cause pour crimes contre l’humanité :

 

• Fodeba Isto Keira qui au moment des faits était Ministre de la Jeunesse et du Sport et Directeur du stade. Il a participé à la destruction des preuves.

 

• Fatou Sikhè Camara, directrice de l’hôpital Donka, qui a favorisé la prise de contrôle de l’hôpital par les militaires, refus des soins et dissimulation des faits.

 

• Le général Mamadouba Toto Camara, alors Ministre de la sécurité publique. Sa responsabilité est engagée pour les faits commis par ses subordonnés, les policiers.

 

• Marcel Koïvogui, aide de camp de Toumba Diakité.

 

• Toumba Diakité

 

• Sankara Kaba, le chauffeur de Dadis Camara, identifié par de nombreux témoins

 

• Le Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, alors ministre de la Santé

 

• Claude Pivi (Coplan), ministre chargé de la sécurité présidentielle.

 

• Thiegboro Camara, ministre chargé de la lutte contre la drogue et le banditisme

 

• Dadis Camara, président auto proclamé et président du CNDD

 

• Sekouba Konaté, en sa qualité de Ministre de la Défense dont les hommes sont les auteurs des exactions et atrocités commises.

 

Poursuite de l’impunité par Alpha Condé

 

Alpha Condé, sous le leurre de changement poursuit une politique d’impunité à l’égard d’auteurs de crimes. Ses propos visant à minimiser les actes de viols, en niant les personnes tuées et disparues rentrent dans cette politique qu’il veut couvrir avec sa mascarade de réconciliation nationale. Il parle d’oublier et de pardonner.

 

Pire que cette absence de volonté de poursuivre les criminels, il les promeut. Ainsi il a confirmé ou promu de nombreuses personnes soupçonnées de crimes contre l’humanité. Le général Mamadouba Toto Camara est maintenu à son poste de ministre de la Sécurité et de la Protection civile. Alpha Condé l’a même gratifié du titre pompeux de Ministre d’Etat. Claude Pivi conserve son ministère sans sens de sécurité présidentielle.

 

Par un autre décret se rapportant aux forces armées, ce ministre-garde-corps ou garde corps ministre a été confirmé à l’état major de l’armée de terre de même que Tiegboro Camara. Le colonel Tiegboro Camara garde sa fonction de directeur de l’Agence nationale chargée de la lutte contre la drogue, des crimes organisés et du terrorisme. Un criminel est donc chargé de lutter contre le crime.

 

Après le 28 septembre d’autres crimes graves ont été commis par les forces de l’ordre. Alpha Condé n’a jamais entamé une quelconque action contre eux. Il en est ainsi des massacres, incendies volontaires et destruction des biens à caractère ethniques qui ont entaché les élections.

 

Human Right Watchécrivait que « les forces de sécurité en Guinée ont fait usage d’une force excessive et fait preuve de manque de neutralité politique lors de leur réponse aux violences liées aux récentes élections ». Alpha Condé a confirmé le Général Ibrahima Baldé comme chef d’état major de la Gendarmerie. La Fossepel dirigée par le général Baldé sensée sécuriser le processus électoral a commis de nombreuses exactions pendant la transition, surtout entre les deux tours de l’élection et à l’annonce de ses résultats.

 

Alpha Condé est même complice de colportage de fausses accusations contre une ethnie, ce qui est un délit. Ainsi l’alliance politique qu’il dirige n’a pas hésité à accuser les Peuls d’avoir empoisonné ses militants. Ces allégations n’ont jamais été prouvées, d’autant que la responsabilité collective pénale imputable à l’ensemble d’une ethnie n’existe pas. Toutes les personnes supposées avoir été empoisonnées s’en sont sorties sans aucun bobo.

 

Par contre, ces fausses accusations sont à l’origine de meurtres et autres assassinats et destruction des biens organisés de manière simultanée dans plusieurs fiefs d’Alpha Condé contre des Peuls. Les auteurs n’ont jamais été inquiétés. Pire, la directrice de l’hôpital Ignace Deen Madame Diallo a été une deuxième fois démise de ses fonctions sans doute pour n’avoir pas accrédité les accusations mensongères d’empoisonnement. Elle avait été licenciée une première fois par JMD qui n’avait pas supporté le démenti de la directrice sur cette fausse allégation.

 

La directrice de Donka mise en cause par la Commission des Nations unies est tranquille. François Lounceny Fall qui a contribué à cette rumeur est ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République. Il est le véritable PM de l’ombre.

 

Si Alpha Condé et sa multitude de conseillers ne connaissent pas le droit pénal, ils doivent savoir que le code pénal guinéen en son article 139 prévoit que « Tout acte de racisme ou de régionalisme, de même que toute propagande à caractère racial, tribal ou subversif sera puni d'une peine d'emprisonnement de 1 à 10 ans, sans préjudice des poursuites pour réparation des dommages matériels ou moraux que ces actes ont pu causer à l’Etat ou à des personnes physiques ou morales ».

 

Va-t-il oser nous parler de réconciliation nationale sans justice ? Croit-il qu’il suffit d’aller se prosterner sur les tombes de Lansana Conté et de Sékou Touré pour apaiser la souffrance des victimes et de leurs proches. Pense-t-il pouvoir nous duper en parlant d’unité nationale quand il attise des haines ethniques et récompense des assassins et violeurs ?

 

Comme l’a écrit Human Right Watch, « …Se comportant davantage comme des prédateurs que des protecteurs, les membres des forces de sécurité de la Guinée ont depuis des décennies été laissés libres de commettre des exactions en toute impunité, notamment l’extorsion de fonds, le banditisme, le vol, les enlèvements, le racket et l’usage excessif de la force létale, sans crainte apparente de devoir rendre compte de leurs actes ».

 

Pour la Commission d’enquête internationale « c’est cette culture d’impunité, aux multiples conséquences désastreuses pour la démocratie et le développement, que la Commission voudrait contribuer à éradiquer, avec le concours de toutes les instances habiles à ce travail d’assainissement ».

 

Alpha Condé, on ne peut pas parler de réconciliation sans la justice. On ne peut pas bâtir l’unité nationale sur des propos incitatifs à la haine ethnique. Et apprenez une fois pour toute que le viol n’est pas un acte banal, c’est un crime grave, qui laisse des séquelles et un traumatisme à vie. C’est un acte révoltant et répugnant indigne d’un être humain. Son auteur doit être sévèrement sanctionné avec toute la rigueur de la loi.

 

Hassatou Baldé

 

Source : www.kylediallo.info partenaire de www.BanabanaNews.org


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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 18:58

facine toure 01Dans une lettre ouverte datée du 7 février 2011 adressée au président de la République le Pr Alpha Condé, l’Association des victimes de la répression du 4 juillet 1985 a fait savoir « leur désapprobation » face à la nomination de celui qu’elle qualifie de « bourreau » à cette haute fonction de la République, en la personne du général Facinet Touré, a-t-on constaté.

 

Tout en se félicitant de l’élection du Pr Alpha Condé à la tête de la magistrature suprême du pays, l’association lui rassure que cette élection a suscité beaucoup d’espoir chez les guinéens en vue de l’instauration d’un vrai débat national dans le cadre d’une vraie démocratie.

 

Et d’ajouter que : « en vertu des pouvoirs que la constitution vous confère, vous venez de nommer le général Faciné Touré à la tête d’une de nos institutions républicaines en l’occurrence « le Médiateur de la république ». Nous voudrions très respectueusement vous rappeler que, sous la responsabilité de Lansana Conté, cet individu en collaboration avec d’autres dont les généraux Alhousseiny Fofana, Mamadou Baldé et le commandant Sow pour ne citer que ceux-là s’est rendu coupable d’exécutions sommaires et extrajudiciaires dans l’histoire récente de notre pays. »

 

« En effet Monsieur le président après les événements douloureux du 4 juillet 1985, ces individus tous membres du comité exécutif du comité militaire de redressement national CMRN ont procédé à la liquidation sans procès tant des membres de la famille et du gouvernement du feu président Sékou Touré que des officiers Malinkés arrêtés à l’occasion desdits événements. »

 

« Beaucoup de ces officiers ont été froidement assassinés par le groupe auquel appartient le nouveau médiateur Faciné Touré a cause soit des noms qu’ils portaient, soit de la langue qu’ils parlaient ou tout simplement parce qu’ils étaient ressortissants d’une certaine région. »

 

« Mieux, Monsieur le président, le Général Faciné Touré a aidé à cacher la vérité sur ces exécutions tant sur le plan interne qu’international par des mensonges et la manipulation de l’opinion », a dénoncé entre autre les victimes du 4 juillet tout en appelant à la mise sur pied « le comité vérité et réconciliation » que vous avez annoncé.

 

Selon eux, il serait dommageable pour notre nouvelle troisième république que le médiateur de la République soit obligé de passer devant ce comité pour éventuellement élucider une affaire de crime de sang.

 

« Nous victimes de la répression du 4 Juillet, considérons la nomination du général Faciné, comme une atteinte et même une souillure a la mémoire de leurs victimes », a conclu Bakary Kéita signataire de ladite lettre.

 

A noter que le général Facinet Touré a été nommé le 7 janvier 2011 par le chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé en remplacement de Sékou Koureissy Condé qui avait été nommé pour un mandat de sept (7) ans d'après la constitution.

 

Sarifou Barry

 

Source : Guineenews

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 07:11

liberte-presse6.jpgLe Premier ministre Mohamed Saïd Fofana a reçu en audience, ce vendredi, les trois associations guinéennes de presse, AGUIPEL, ULTERGUI et AGEPI. La rencontre s'est déroulée à la Primature. Au cours de cette audience initiée par le président Alpha Condé et qui a duré plus de 30 minutes, il a principalement été question de définir la nature du partenariat devant exister entre les nouvelles autorités et la presse privée guinéenne.

 

A l’entame des discussions, le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana a félicité les médias guinéens pour le travail effectué durant ces dernières années. Un effort couronné par la tenue d’élection présidentielle et l’avènement d’une nouvelle ère démocratique pour le pays. « Si la Guinée connaît cette nouvelle ère, c’est grâce à une implication franche de la presse », a-t-il signifié.

 

Le chef du gouvernement a rassuré les patrons des trois associations de presse de l’engagement du président de la République, Alpha Condé, et de son gouvernement, de garantir la liberté de presse et le droit à l’information.

 

Comme pour indiqué qu’il mesure l’importance d’un partenariat sincère entre les deux entités, M.Fofana a déclaré que son équipe compte entamer très bientôt, une campagne de communication visant à expliquer sa mission à l’opinion nationale et internationale. Une campagne durant laquelle chaque ministre rencontrera la presse pour exposer sa politique.

 

Le président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (URTELGUI), Boubacar Yacine Diallo,  qui a loué les qualités d’un haut fonctionnaire de l’Etat à la tête du gouvernement, s’est dit heureux d’apprendre que l’audience était une initiative d’Alpha Condé.

 

M.Diallo s’est dit satisfait de savoir que les autorités guinéennes ne s’inscrivent pas dans une logique de bâillonnement de la presse. « Depuis quelques jours, certains croyaient que la presse est en danger. Aujourd’hui, nous sommes rassurés que la presse n’est pas en danger et ne le sera pas », a-t-il dit.

 

Par ailleurs, revenant à son association, l’Ultergui, il s’est dit favorable au réaménagement des textes qui ont autorisé la création de la trentaine de radios privées que compte le pays, pour que celles-ci puissent exercer leur métier dans une totale liberté tout en respectant les lois en vigueur.

 

« Les radios sont disposées à respecter les lois. Nous voudrions que ceux d’en face respectent la règlementation en vigueur », a souligné Boubacar Yacine Diallo, regrettant le refus des autorités en charge des télécommunications de respecter la décision du président Moussa Dadis Camara, relative à la fixation des taxes à 5 millions de francs guinéens pour les radios commerciales et 2 millions pour les radios communautaires.

 

Hassane Kaba, président de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (AGEPI), groupement qui compte une soixantaine de titres dont une dizaine seulement est régulière sur le marché à date, a évoqué la nécessité d’allouer la subvention de 3 milliards aux associations de presse comme le président Dadis l’avait entamé.

 

M.Kaba a également demandé au Premier ministre d’accorder la chance aux journalistes du privé, le plus souvent marginalisés au profit de ceux des médias d’Etat, dans la couverture des évènements officiels. Dans cette même lancée, il a sollicité que la presse privée soit associée aux voyages officiels du président de la République et des membres du gouvernement à l’étranger pour une meilleure visibilité des actions posées.

 

En prenant la parole au nom des 33 sites membres de l’Association guinéenne de la presse électronique (AGUIPEL), Amadou Tham Camara a déploré l’absence de l’Etat aux côtés de la presse l’année dernière. « On attendait beaucoup de l’Etat mais il n’a rien fait », a-t-il regretté.

 

M.Camara a plaidé pour l’obtention de la subvention devant être allouée à la presse et l’application de l nouvelle Loi sur la presse promulguée par la président de la transition, Général Sékouba Konaté, le 22 juin 2010.

 

« Nous souhaitons que cette nouvelle Loi promulguée soit appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il lancé.

 

Il convient de signaler que dans leur intervention respective, les trois présidents des associations de presse ont mis l’accent sur la conjoncture économique qui raréfie les annonces publicitaires, la crise énergétique couplée à la hausse du prix du carburant et la cherté du prix des intrants pour les journaux.

 

Après avoir écouté toutes les interventions, le Premier ministre a rassuré les représentants des medias privés de la volonté de son gouvernement de prendre en charge la plupart des préoccupations évoquées. « Nous avons pris la mesure de la chose », a affirmé Mohamed Saïd Fofana, promettant que « l’accès à l’information sera réel ».

 

Le Chef du gouvernement a souhaité la création dans les meilleurs délais d’une commission de concertation chargée d’élaborer des propositions qui seront soumises au Conseil interministériel pour discussion.

 

Enfin, tout en réitérant l’engagement du président Alpha Condé de garantir la liberté de presse, le Premier ministre a promis l’application de la nouvelle Loi sur la presse.  « C’est normal. Quand une loi est promulguée, il faut l’appliquer. Je le transmettrai à qui de droit », a-t-il conclu.

 

Rappellons que l'audience s'est tenue en présence du ministre de l'Information et Porte-parole du gouvernement Dirus Dialé Doré et de son collègue de l'Emploi, de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, Damatang Albert Camara.

 

Ougna Elie Camara

Chargé de Communication de l’AGUIPEL

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 23:45

libreLe gouvernement guinéen envisage la fermeture des lieux de détention non conventionnels assurant que des ‘’dispositions urgentes’ seront prises dans ce sens dans les ‘’meilleurs délais’’, a appris APA, dimanche de source officielle.

 

Les lieux de détention non conventionnels foisonnent en Guinée, où les garnisons militaires servent de prison même pour des civils.

 

Au large de Conakry, la capitale du pays, dans les îles de Kassa, des détenus militaires et civils y séjournent régulièrement dans une prison militaire

 

Comme c’est le cas pour une dizaine d’officiers proches du capitaine Moussa Dadis Camara, arrêtés en mars 2010, qui sont gardés en prison sans aucune forme de procès.

 

L’Ong Avocats sans frontières, une association de défense des droits humains a récemment tiré la sonnette d’alarme à propos de ces officiers détenus dans les prisons des îles de Kassa, sans jugement.

 

Un autre détenu civil Sékou Souapé Kourouma, serait également incarcéré dans une prison de cette tristement célèbre ‘’île prison’’.

 

Cet ancien secrétaire général de la jeunesse du Rassemblement du peuple de Guinée(RPG) a été interpellé à la veille du premier tour de la présidentielle pour des raisons non élucidées.

Depuis sa famille n’a plus de nouvelles de lui.

 

Son avocat, Maître Abass Bangoura dénonce régulièrement l’interpellation de son client, par voie de presse, allant jusqu’à parler d’enlèvement.

 

APA
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