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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:24

Lorsqu’un Général est à la tête d’un pays, c’est toute son Armée qui est au pouvoir. Dans le cas spécifique de la Guinée, il y a des « pions » civils (les ministres) derrière lesquels il y a l’ombre de ceux qui manipulent le pouvoir. Ils sont en clans et sous clans. Ils peuvent faire et défaire les hommes au service du président. Ils concoctent toutes les recettes de la cuisine du gouvernement et la misère des populations guinéennes. La Constitution n'ayant aucune valeur à leurs yeux, ils décident qui doit "hériter" le général président.

Et puisqu’il faut deux pour un Tango, il a fallu l’aide de cette « vaillante » Armée guinéenne et le PDG-RDA du « Responsable suprême de la révolution » pour nous mener dans les eaux tumultueuses de la révolution vingt six années durant avant d’arriver à mauvais port et en eau trouble le 3 avril 1984. A cette malheureuse date il a fallu aussi la caution de cette même « brave » Armée et le Parti de l'Unité et du Progrès (Pup) du « responsable suprême » de notre pseudo démocratie pour traîner ce pays vers un cimetière collectif.

 

Lire la suite ici... ou copier et coller lien ci-après dans votre barre de navigation :

http://ondes-guinee.press-guinee.com/index.php?id=104&no_cache=1&tx_ttnews[tt_news]=979&tx_ttnews[backPid]=72

Amadou Sadio Diallo
Contact : amadusd@yahoo.com

Source : www.ondes-guinee.info

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 08:44

A l’occasion de la journée internationale de la paix, célébrée dans le monde entier ce lundi 21 septembre 2009, Amnesty International Sénégal appelle le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des Forces Démocratique de la Casamance (MFDC) à engager des négociations directes pour mettre fin au conflit qui sévit en Casamance depuis 1982.

 

Alors que la longue accalmie consécutive à l’accord général de paix de 2004 donnait la paix pour acquise, la reprise des affrontements au mois d’août dernier vient rappeler au pays que la guerre n’est pas encore terminée.

 

La population casamançaise a payé et continue de payer un lourd tribut à ce conflit. Outre les morts et les mutilés que la région continue d’enregistrer, quelque 6000 casamançais sont toujours réfugiés en Guinée Bissau et 6900 autres sont réfugiés en Gambie selon le HCR. Des milliers de déplacés internes, ayant laissé derrière eux tous leurs moyens de subsistance, vivent dans la plus grande précarité à Ziguinchor et dans d’autres villes de la région.

 

L’incidence de ce conflit, en termes d’effort de guerre et de blocage des activités productives, sur la croissance économique du pays mérite également d’être étudiée et portée à la connaissance des sénégalais.

 

Il est donc urgent que le gouvernement mette fin à son approche actuelle, qui a montré ses limites, pour engager des négociations directes et sans intermédiaires avec le MFDC en vue d’un retour définitif de la paix en Casamance. Le gouvernement doit pour cela faciliter, au besoin avec l’aide de pays amis, les retrouvailles inter-MFDC posées comme préalable aux négociations par les deux parties.

 

Amnesty International Sénégal se réjoui de la forte mobilisation de tous les segments de la société sénégalaise en faveur de la paix en Casamance observée depuis la reprise des affrontements armés au mois d’août. Elle appelle au maintien de cette mobilisation pour amener les parties au conflit à aller sans délai à la table de négociation.

 

Pour toute information supplémentaire, contacter : 77 636 89 59 / 76 664 94 99 / 77 374 48 60

Dimanche, 20 septembre 2009

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 13:01

Une dizaine d'avocats, défendant d'anciens hauts responsables accusés de participation au trafic de cocaïne en Guinée, ont affirmé dimanche que ces détenus à la prison civile de Conakry subissaient des "traitements dégradants et inhumains".

 

Dans une déclaration distribuée à la presse, le collectif évoque le sort réservé à d'anciens officiers généraux de l?armée et de hauts cadres de la police nationale, arrêtés depuis la prise du pouvoir par l'armée en décembre 2008 et poursuivis pour "complicité de trafic de drogue".

 

Selon le collectif, des gardes pénitentiaires se sont notamment "mis à toucher et à jouer avec les organes génitaux des détenus". "Ces agissements qui visent à saper le moral et à porter atteinte à leur honneur et à leur dignité auraient été ordonnés par des personnes haut placées dont l?identité reste pour le moment inconnue", ajoutent les avocats.

 

La junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara - qui a pris le pouvoir en décembre après la mort du président Lansana Conté (1984-2008) - a maintes fois répété qu'elle entendait "châtier" les narcotrafiquants.

 

Le collectif affirme que les prisonniers ont fait l'objet de "toutes sortes d?humiliations et de violations de leur dignité d'homme, notamment leur mise à l'index comme des narcotrafiquants au mépris du principe de la présomption d?innocence".

 

Il exige "que les auteurs de ces traitements inhumains et dégradants soient (...) punis".

 

"Que dire des officiers et autres citoyens arbitrairement arrêtés et séquestrés au PM3 (brigade de gendarmerie) et sur l?île de Kassa (au large de Conakry), de surcroît privés de visites et sans assistance d?avocats", interroge le collectif.

 

L'ex-chef d'état-major général des armées, le général Diarra Camara, et l'ancien directeur général des services de police, Sékou Mohamed Bangoura, font partie des personnes arrêtées après le putsch et détenus dans divers lieux à Conakry.

 

Source: AFP
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 11:25

Le ministre de l'Intérieur se défend de tout propos raciste après la diffusion d'une vidéo tournée lors du campus de l'UMP samedi dernier, qui le montre tenant une réflexion ambiguë devant un jeune Beur.

 

Brice Hortefeux contre-attaque. Le ministre de l'Intérieur s'est défendu jeudi soir d'avoir tenu des propos racistes envers un militant de l'UMP, lors de l'université d'été du parti majoritaire samedi dernier à Seignosse, dans les Landes. Sur une vidéo postée sur le site lemonde.fr, on voit le ministre et le patron des députés UMP Jean-François Copé poser pour une photo en compagnie d'un jeune militant d'origine maghrébine venu d'Auvergne, Amine. Alors que Copé taquine Hortefeux sur le fait qu'il est auvergnat, des personnes non visibles sur les images discutent, disant notamment : «c'est l'intégration», «lui, il parle arabe» ou encore I, remarque Brice Hortefeux. [Lire aussi la video dans Youtube :]

 

                                

 

Tandis qu'une femme lui dit : «C'est notre petit Arabe», le ministre poursuit : «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes». Selon lui, la phrase sur ceux qui sont trop nombreux ferait en réalité «référence aux très nombreux clichés qu'il venait de prendre avec la délégation auvergnate et alors qu'il s'apprêtait à partir». Quant au terme «prototype», Brice Hortefeux a affirmé qu'il faisait référence au profil auvergnat. Le jeune militant «ne correspond pas au prototype auvergnat, pas plus que moi d'ailleurs, puisque le prototype auvergnat c'est plutôt petit et râblé, originellement», a-t-il ainsi déclaré sur France Info. «Ni ce jeune ni moi ne correspondons à ces critères». Le ministre n'a par ailleurs pas exclu de porter plainte après la diffusion de cette vidéo : «Je n'écarte aucune piste sur le plan juridictionnel». Et de déplorer que «certains cherchent la polémique à tout prix». François Fillon a d'ailleurs pris sa défense jeudi soir, sur TF1, indiquant que le ministre était «victime d'une campagne de dénigrement assez scandaleuse».

 

De son côté, le jeune militant UMP, Amine Benalia-Brouch, qui apparaît sur la vidéo, affirme que la discussion «n'a jamais tourné autour de (ses) origines», confirmant la version donnée par le ministre de l'Intérieur.«Je trouve que la polémique n'a pas lieu d'être et cette vidéo ne mérite pas le buzz qui est fait car elle est sortie de son contexte», a déclaré le jeune militant de 22 ans, adhérent à la fédération des Landes à Dax. Pour lui, «c'est deux discussions parallèles et on essaie d'en faire un même sujet». «Juste avant la déclaration qui fait polémique, j'avais dit au ministre 'Allez, on fait une photo' et on ne m'entend pas sur la bande», assure le jeune homme.

 

La vidéo a été vue par 470.000 personnes depuis jeudi 16 heures sur Dailymotion et a déclenché de nombreuses réactions de la classe politique et d'associations contre le racisme.

 

Les Verts ont dénoncé l'expression d'un «racisme banal, bête et méchant». Martine Aubry, première secrétaire du PS, estime avoir été «choquée et consternée» par les propos «insultants» de Brice Hortefeux. «Les Français ne peuvent accepter qu'un ministre puisse s'exprimer ainsi. Je ne tolérerai pas que des propos racistes soient tenus dans notre pays. La France, ce n'est pas cela», a-t-elle ajouté. Benoît Hamon, porte-parole du PS, s'est demandé jeudi ce que faisait «encore au gouvernement» Brice Hortefeux, après des propos qu'il juge «honteux et inqualifiables».

 

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a lui aussi souhaité que le ministre de l'Intérieur «change de poste», jugeant qu'il devait commencer «par s'excuser». Olivier Besancenot (NPA) - qui a aussi demandé la démission de Brice Hortefeux - a dénoncé un «relent incontrôlé d'une des blagues préférées qui circulent dans les couloirs de son ancien ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale».

 

Qualifiant le ministre de «raciste avéré et patenté», l'association SOS Soutien ô Sans-papiers souhaite que la Cour de justice de la République soit saisie «pour que soit constaté et sanctionné le délit de provocation à la haine raciale commis par ce fidèle du président de la République».

 

Quant au préfet Girot de Langlade, soupçonné de propos racistes et mis à la retraite d'office, <//a>il a estimé ironiquement sur France Info qu'il n'était pas «le plus raciste des deux».

 

Source : lefigaro.fr, avec Agences

 

 

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 15:36

L’avènement du CNDD au pouvoir, suite au décès du Général  Lansana CONTE le 23 Décembre 2008 avait suscité un espoir pour la population guinéenne.

 

En dépit de la violation des dispositions de l’article 34 de la loi fondamentale relative à la transition démocratique, la Guinée a préféré la légitimité à la légalité compte tenu des circonstances.

 

La légitimité populaire a davantage gagné suite aux premières déclarations de principe du CNDD : la tolérance, la justice, la démocratie, le respect des engagements internationaux et la dissolution des institutions mal en point.

 

Cependant, moins d’un an après la prise du pouvoir par le CNDD, le tableau de la situation sociopolitique et économique du pays est, on ne peut plus sombre avec des perspectives assez laconiques. La crise de confiance gagne du terrain entre le peuple et le CNDD en raison de la chute vertigineuse des valeurs que le CNDD a toujours prétendu défendre.

 

L’on se demande aujourd’hui si le CNDD mérite bien son nom qui met en relief les valeurs liées au dialogue, au développement et à la démocratie.

  

Ceci dit, loin de constituer un réquisitoire contre le CNDD, la Coordination des Organisations de Défense des Droits Humains (CODDH), exprime ses préoccupations sur la transition en cours.

 

Nous estimons que les valeurs constitutives de l’idéologie du CNDD sont mal en point face à la réalité : le dialogue social et la démocratie se portent de plus en plus mal.

 

Le dialogue social est un instrument au service de la paix sociale. Il ne saurait y avoir de paix sans dialogue national tout comme il ne saurait y avoir de dialogue véritable que lorsque les acteurs identifient l’objet du dialogue et s’engagent à appliquer ou à faire appliquer les résolutions.

 

La Coordination des Organisations de Défense des Droits Humains CODDH est très préoccupée de  la mise en berne du dialogue engagé au lendemain de la prise du pouvoir par le CNDD.

 

 Ainsi, le retard dans la mise en œuvre du chronogramme officiel traduit éloquemment le manque de volonté politique du CNDD à joindre l’acte à la parole.

 

Il faut bannir de nos comportements, le clientélisme, le nomadisme et l’opportunisme politiques

 

Par ailleurs, la CODDH déplore et condamne la manipulation des jeunes et des femmes à des fins politiques, violant ainsi leurs droits à la liberté de conscience. Le combat doit se mener maintenant au niveau des idées et des actions constructives et non dans la rue avec la destruction du peu que nous avons bâti en 50 ans d’indépendance.

 

Les manifestations des jeunes de Macenta et de Conakry en sont des exemples éloquents.  Au cours de ces manifestations, il y a eu des blessés et des arrestations.

 

Sans liberté, il n’y a pas de démocratie car, la démocratie suppose le respect des droits et libertés des individus.

 

La CODDH constate avec regret les violations graves et répétées des droits humains. Par exemple l’arrestation arbitraire et la mise en détention secrète de certains militaires tels que Fodé Aboubacar SYLLA Vivas ; les Colonels Tidiane DIALLO et Soriba YANSANE ; le Lieutenant Colonel David SYLLA, les Commandants Issiaga CAMARA, Kader DOUMBOUYA  et Patcho BANGOURA ; les Capitaines Saa Alphonse TOURE et Abdoulaye KEITA,  etc..

 

Il ne saurait y avoir de démocratie sans justice équitable et indépendante. Ce qui suppose l’interdiction des arrestations arbitraires et des détentions secrètes.

 

Les personnes arrêtées  doivent être jugées ou libérées dans un délai raisonnable et au cours d’un procès juste et équitable.  

 

Aussi, la situation sanitaire de certains  prévenus pour le trafic  de drogue se détériore et est très préoccupante.  

 

De même des multiples cas de violation des libertés d’association et de manifestation ont été notés à Macenta, Conakry et à Kamsar où  il y a eu mort d’homme.

 

Nous assistons également à des cas d’intimidations, menaces de morts et violation de domiciles à l’endroit de leaders politiques (cas de Mouctar DIALLO Président du Parti NFD).

 

Il importe de noter aussi les violations graves des droits des citoyens perpétrées par les hommes en uniforme et ce, à longueur de journée.

 

Par ailleurs, l’interpellation arbitraire du Directeur de la Radio Nostalgie constitue une atteinte grave à la liberté de presse.

 

Il ne saurait y avoir de démocratie sans la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles. Cela suppose la neutralité de l’ensemble des organes de la transition face au déroulement du processus électoral.

 

 La CODDH, sans denier le droit politique du Président de la République, lui demande de respecter sa parole d’honneur dans l’intérêt supérieur de la nation.  En effet,  ni lui, ni un membre du CNDD et/ou du Gouvernement ne devrait être candidat. La candidature du Président compromettrait dangereusement la transparence et la crédibilité des élections.

 

Le développement suppose l’utilisation correcte des ressources nationales pour les besoins d’intérêt général.

 

La CODDH constate avec amertume la distribution  fantaisiste et incontrôlée de sommes faramineuses d’argent à des groupes de soutien au CNDD pendant que  la quasi totalité de la population croupit dans la misère la plus noire.

 

Tous ces actes s’analysent en atteintes graves à : 

  • La vie ;
  • L’intégrité physique et morale ;
  • La liberté de conscience ;
  • La liberté d’expression et d’opinion;
  • Aux droits politiques des citoyens ;
  • Aux droits économiques, sociaux et culturels ;
  • Au droit à un procès équitable,
  • Aux droits des détenus, etc..

Ces actes sont aussi interdits par :
1.      La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en ses articles : 4, 5, 8, 9,.. ;

2.      La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en ses articles : 3, 5, 6,8, 9, 11, 19, 21, ... ;

3.      Le Pacte International relatif aux droits Civils et Politiques : en ses articles 6 ; 7, 9, 10, ... ;

4.      Le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, en ses articles 11, 12…


Enfin, la CODDH appelle toutes les parties prenantes au dialogue national, au respect des engagements pris et au sens élevé de leurs responsabilités. Elle en appelle également à la conscience nationale des guinéennes et des guinéens pour sortir notre pays des menaces de troubles et de violence aux conséquences incalculables.

 

Le Président

M. SOULEYMANE BAH

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 08:54

Depuis quelques jours, Moussa Dadis Camara, Président de la junte militaire au pouvoir en Guinée laisse planer une inquiétude sur sa probable candidature aux élections présidentielles prévues pour le mois de janvier 2010. Cette candidature de Dadis se pose de plus en plus avec acuité et ne laisse personne indifférente. En premier chef les forces vives de la Nation.

 

Dans un communiqué, les forces vives ont passé au vitriol cette envie de Dadis qui hypothéquerait, à n’en pas douter, l’espoir d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel. C’est dans cette logique d’ailleurs de boycott des idées reçues qu’un Collectif de Guinéens est né pour lutter contre toute tentative de confiscation du pouvoir par les militaires.

 

Dénommé le Collectif Guinéen Contre le Pouvoir Militaire – CGCPM, il fait parler de lui sur la toile  et a pour site web : http://www.cgcpm.org – son slogan : « Ni la Bible, Ni le coran - la Nation d’abord. » Le site Web du Collectif Guinéen Contre le Pouvoir Militaire permet à ses adhérents de publier leurs textes ; il exclu cependant des opinions ambiguës, car pour eux, « la vérité n’a nul besoin d’être embellie ». Il récence aussi tous les textes écrits (des textes très caustiques contre le CNDD) de façons éparses sur les différents sites web guinéens.


Les propos de Dadis tenus lors d’une conférence de Presse  en Guinée, sur son futur, a aseptisé, aujourd’hui plus qu’hier, la conscience de tous les cyberjournalistes.  Le Collectif met le site  http://www.cgcpm.org à la portée de tous, une plate-forme où tous les Guinéens peuvent s’exprimer sur le devenir de la Guinée en cette période cruciale. Une pléiade de meilleurs textes publiés sur la toile contre le pouvoir militaire et qui ne font pas dans la dentelle seront sélectionnés par le Collectif et mis à la disposition des internautes.

 

Des clips de musique et des images qui parlent d’elles-mêmes sur les réalités de militaires au pouvoir sont mis à la disposition du plus grand public. Car, en définitive, les tueries de juin 2006, de janvier et février 2007 ainsi que le massacre des policiers en 2008, ne sont que l’œuvre de certains militaires membres du CNDD qui paradent à Conakry en toute impunité mais connus de tous.

 

Plus jamais ça dans notre cher pays la Guinée. On prendra le moins bon des Guinéens pour les prochaines joutes présidentielles mais, de grâce, les militaires doivent rebrousser chemin sur la route qui mène au pouvoir et retourner dans leurs casernes pour le bien être de tous. C’est dans cet esprit que le Collectif Guinéen Contre le Pouvoir Militaire – CGCPM vous invite à venir nombreux vous inscrire sur le site : http://www.cgcpm.org.


Le sort de la Nation Guinéenne ne dépend pas de la Bible encore moins du Coran


Abdoulaye Youlaké Camara

Paris - France

Tél. 00 33 6 50 72 28 54

Source : www.ondes-guinee.info

. « Dieu est  mort, comme disait l’autre ».  Cette fois pour nous sauver, le peuple ne doit compter que sur lui-même. C’est cette opium qu’on nous a toujours fait avaler pour nous distraire en nous faisant croire que nos dirigeants sont des dons du ciel alors que ce ne sont que de bandes d’opportunistes qui jouent sur la conscience collective pour mettre en valeur leurs idées machiavéliques.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 22:00

Un journaliste guinéen de la presse en ligne, Diarouga Baldé, correspondant de www.kibarou.com a été interpellé par les forces de l’ordre tôt ce matin, lors d’une manifestation de rue spontanée de jeunes hostiles à la candidature du Capitaine Moussa Dadis Camara à l’élection présidentielle prévue au 31 janvier 2010.

 

Baldé qui prenait des photos de jeunes érigeant des barrages et brûlant des pneus sur la route Le Prince et la T1 s’est vue brutalement retirer son appareil photo et embarqué de force dans la fourgonnette de la police anti-émeute qui s’est aussitôt dirigée vers leur QG de la Camayenne.

 

Au moment où nous mettions cet article en ligne, un calme précaire est revenu après l’intervention de la Police à coup de gaz lacrymogène mais le journaliste n’est toujours pas libéré.

 

Amdy Salam Diaw

Contact: amdysalamdiaw@yahoo.fr

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 16:56

Un soldat parmi  les 12 soldats détenus sans inculpation en Guinée a été libéré. Les onze autres soldats  restent détenus au secret et risquent de subir des actes de torture ou d’autres mauvais traitements

 

Le capitaine Ibrahima Sory Bangoura (sur la photo) a été libéré le 16 août sans qu’aucun chef d’accusation ne soit retenu contre lui, après avoir passé plus de sept mois en détention. Il a maintenant retrouvé sa famille à Conakry, la capitale.

 

Il était l’un des 12 soldats arrêtés en janvier, peu après qu’un groupe de militaires s’est emparé du pouvoir en Guinée. Les 12 soldats avaient apparemment travaillé pour l’ancien président guinéen, Lansanna Conté. Les 11 soldats toujours détenus sont : le colonel Fodé Bacar Sylla, le colonel Soryba Yansané, le lieutenant-colonel David Sylla, le commandant Issiaka Camara, le commandant Pathio Bangoura, le capitaine Mamadou Bah Sylla, le capitaine Lanciné Keita, le lieutenant Ibrahima Kadja Barry, le sous-lieutenant Alpha Oumar Diallo, le sous-lieutenant Hassiniou Pendessa et le sergent Moussa Sylla. Ils ont été transférés le 2 août dans un lieu de détention situé sur l’île de Kassa, à l’ouest de Conakry. Depuis lors, ils sont détenus au secret. Certaines familles des détenus ont fait parvenir des colis de nourriture sur l’île, mais il n’a pas été possible de savoir s’ils leur avaient été transmis.

 

Selon des sources locales, ils ne portaient que des sous-vêtements et étaient attachés avec des cordes lorsqu’ils ont été transférés. L’endroit où ces 11 hommes sont maintenant détenus n’est pas un lieu de détention légal. Amnesty International a relevé plusieurs cas de personnes torturées et soumises à d’autres mauvais traitements pendant les mois de détention au secret qu’elles y ont passé.

 

DANS LES APPELS QUE VOUS FEREZ PARVENIR LE PLUS VITE POSSIBLE AUX DESTINATAIRES MENTIONNÉS CI-APRÈS (en français ou dans votre propre langue) :


- Engagez les autorités guinéennes à libérer immédiatement ces 11 détenus, à moins qu’ils ne soient inculpés d’une infraction dûment reconnue par la loi ; et leur permettre que, pendant la durée de leur détention, ils soient autorisés régulièrement à consulter des avocats, à recevoir la visite de leurs proches et à bénéficier de tous les soins médicaux dont ils pourraient avoir besoin ;


- Déclarez-vous inquiet à la suite du transfert de ces hommes dans un lieu de détention illégal où d’autres personnes ont déjà été torturées pendant leur détention au secret ;


- Demandez aux autorités de garantir que ces 12 détenus ne sont pas soumis à des actes de torture ni à d’autres mauvais traitements.

 

ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 29 SEPTEMBRE 2009 AU :


Ministre de la Sécurité et de la

Protection civile :


Général Mamadouba Toto Camara

Ministre de la Sécurité et de la

Protection civile

Ministère de la Sécurité et de la

Protection civile

P.O. Box 5075

Conakry

République de Guinée


Formule d’appel : Monsieur le

Ministre,

 

Ministre de la Défense :

Général Sekouba Konate

Ministre de la Défense

Ministère de la Défense

République de Guinée

Conakry

République de Guinée


Formule d’appel : Monsieur le

Ministre,

 

 

Ministre de la Justice et garde des

Sceaux :

Colonel Siba Lohalamou

Ministre de la Justice et garde des

Sceaux

Ministère de la Justice

République de Guinée

P.O. Box 564

Conakry

République de Guinée

Formule d’appel : Monsieur le

Ministre,


Veuillez également adresser des copies aux représentants diplomatiques de la Guinée dans votre pays. Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci. Ceci est la deuxième mise à jour de l’AU 204/09 (AFR 29/001/2009).


Pour plus d’informations :  www.amnesty.org/fr/library/info/AFR29/001/2009/fr et www.amnesty.org/fr/library/info/AFR29/002/2009/fr

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 16:42

L'OGDH prend acte de ces découvertes en état de conduire à des dommages graves pour la santé de la population guinéenne.


Elle salue les mesures heureuses prises par le CNDD et le Gouvernement pour découvrir ces produits et porter l'affaire devant l'opinion nationale et internationale en soulignant leur ampleur nocive


Ces faits montrent la profondeur du délabrement moral de l'Etat dans ses différents démembrements. La découverte de la drogue, de grands détournements des deniers publics par les hauts cadres de l'Etat, l'entée en République de Guinée de ces produits avec les équipements servant leur traitement sont un signe certain du délabrement de cet Etat et du moral de nos autorités : Gouvernement, forces Armées et de sécurité, justice, Administration..


En effet, les premières découvertes de trafic de drogue nous ont conduit jusqu'aux plus proches du défunt chef de l'Etat, à la tête de l'armée et de la sécurité etc....On a su que des éléments des forces Armées, considérés comme l'élite, convoyaient la drogue avec "sécurité" à travers le pays.


Si, ceux qui sont chargés de protéger les personnes et leurs biens et ceux qui les contrôlent collaborent dans des activités nocives à la santé à la vie des citoyens, le pauvre peuple subit dans l'impuissance totale.

Vu cette situation catastrophique, il est du devoir impérieux du CNDD de conduire sans répit et sans discrimination la lutte débutée contre les fossoyeurs de la République de Guinée quelque soit leur rang politique ou social.


Cependant, le CNDD doit se garder de verser dans l'amalgame en examinant avec tout le sérieux scientifique nécessaire, les cas portés a sa connaissance en vue de distinguer la bonne graine de l'ivraie.


Ce qui suppose une enquête approfondie pour savoir la destination et l'usage que les utilisateurs des produits chimiques déjà identifiés compte faire de leurs stocks.


Rien ne devrait distraire le CNDD dans sa noble mission de conduire la transition jusqu'à son terme dans le respect des engagements pris auprès de l'opinion nationale et internationale et ce, quelque soit l'ampleur de la gravité de la situation.


Vu 1a profondeur du mal et sa localisation dans les sphères hautement stratégiques, il est encore du devoir de l'Etat de procéder, d'urgence, à l'assainissement des forces Armées, de sécurité et de l'administration gravement malades. Il faut en extraire tous les mauvais grains, restaurer les principes caractéristiques de l'Etat de droit.. Le pouvoir d'Etat doit respecter les principes élémentaires de la République , de la démocratie, des droits de l'homme et des libertés fondamentales.


Il faut adapter le nombre de militaires à nos moyens matériels et financiers. L'armée doit être républicaine, disciplinée, soumise à la hiérarchie et au pouvoir civil.


L'armée ne doit pas, comme il est de coutume, avoir une obéissance servile au chef unique, et service de force de répression des moindres aspirations populaires à la liberté au bien être. Elle ne doit être au service d'aucun individu, groupe d'individus ou d'un parti politique, mais au service unique du peuple, il en est ainsi aussi pour l'administration.

Ce sont là des taches énormes vu les habitudes et les intérêts. Nous devons nous y atteler tous, le CNDD au premier plan, l'autorité du chef de l'Etat dans l'armée et sa popularité vont faciliter ce travail.Il faut voir là aussi bien une activité de réflexion d'actions concrètes.


L'OGDH est prête à consulter ses partenaires pour tenter de trouver une solution à cette situation dramatique dans la détermination de la nature de ces produits et les moyens de les rendre inoffensifs, les soins à apporter aux personnes affectées et contenu juridique des effets de ces produits.


Nous en appelons au CNDD et aux forces vives pour qu'ils se donnent les mains afin de réaliser cet assainissement.


Pour le Bureau Exécutif.


Le Président.


Dr Sow Thierno Maadjou.

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 21:50

Plus d’une douzaine de militaires armés ont interpellé le directeur de Radio Nostalgie M. Souheil Hazzar cet après-midi à Conakry, selon des témoins. L’incident s’est passé au “Jardin du 2 octobre“ où se préparait le célébration, demain vendredi, du 3ème anniversaire du lancement de cette radio privée.

 

M. Hazzar, un guinéen d’origine libanaise, a été embarqué dans une Pick-up et conduit à la base des “bérets rouges“ de la garde présidentielle connue sous le nom de “Koundara“ dans la presqu’île de Kaloum. Un lieu réputé pour ses tortures et abus contre les prisonniers.

 

Aucune raison liée à cette arrestation n’a été évoquée par les autorités. Mais une source proche de “l’affaire“ et qui requiert l’anonymat indique que “cette interpellation n’aurait aucun rapport avec les activités de Radio Nostalgie.

 

Tard dans la nuit le directeur de Radio Nostalgie a été libéré par le ministre chargé des services spéciaux, de la lutte contre le grand banditisme et de la drogue, le Commandant Tiégboro, suite à l’intervention de l’association des opérateurs guinéens de radios privées.

 

Amdy Salam Diaw

Contact: amdysalamdiaw@yahoo.fr

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Un journaliste guinéen arrêté et détenu au secret à Conakry
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