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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 17:52

DC Green Muslims s'associe à d'autres groupes de la région pour protéger l'environnement. À la suite des chutes de neige record qu'a récemment connues Washington, les observateurs du changement climatique planétaire - ceux qui y croient aussi bien que ceux qui le contestent - s'interrogent plus que jamais sur l'influence de l'homme sur l'environnement.

Laissant les experts à leurs débats, des musulmans écologistes de la région de Washington s'emploient à diffuser un message de responsabilité environnementale auprès des musulmans aussi bien que des non-musulmans de leurs localités.

On ignore souvent qu'un lien étroit existe entre l'islam et la protection de la terre.

L'association DC Green Muslims (Musulmans écolos de Washington) est née en octobre 2007, quand un groupe d'amis s'est réuni pour un iftar (un repas du soir pendant le ramadan) végétarien et respectueux de l'environnement. Dans les mois qui ont suivi, ils ont organisé d'autres repas du même genre, qui ont réuni jusqu'à 150 personnes. Le groupe, qui tient aussi un blog, contribue aujourd'hui activement aux milieux écologistes de Washington.

Mais qu'est-ce qu'un musulman écologiste ?

« C'est quelqu'un qui comprend qu'être conscient de l'impact que l'on a sur la terre n'est pas un concept étranger à l'islam mais y est au contraire étroitement lié », explique à America.gov Ryan Strom, l'un des organisateurs de DC Green Muslims.

Ryan Strom indique que son organisation constituée de façon informelle s'associe à d'autres groupes de la région de Washington qui ouvrent en faveur de la protection de l'environnement. DC Green Muslims s'est joint à Washington Parks and People pour remettre en état des jardins publics insuffisamment entretenus et a pris part aux côtés de l'association Greater Washington Interfaith Power and Light (GWIPL) à un certain nombre de programmes environnementaux.

« DC Green Muslims a participé à un dîner de GWIPL consacré à l'urbanisme et aux relations de voisinage, à l'agencement des quartiers et des villes et à leur impact sur l'environnement », dit-il.

En octobre 2009, DC Green Muslims a participé à la semaine « No Impact Week », organisée par le blog d'information The Huffington Post. Des membres du groupe ont présenté sur le blog de DC Green Muslims ce qu'ils faisaient pendant cette semaine pour réduire leur impact sur l'environnement.

Dans le cadre de ces activités locales, DC Green Muslims compte également s'associer à des mosquées de la région de Washington pour informer davantage les musulmans du lien qui existe entre l'islam et les questions environnementales.

« Nous espérons organiser des séminaires sur l'environnement à l'intention de ceux qui présentent des khutbas [sermons] dans les mosquées », dit Ryan Strom. « Nous essayons de mener une action de communication auprès des personnalités éminentes de notre communauté dans les mosquées de Washington et des environs, afin qu'ils intègrent dans leur sermon la préservation de l'environnement d'un point de vue islamique. »

Plusieurs membres de DC Green Muslims ont présenté leur façon de voir les choses à America.gov.

Pour les musulmans écologistes, le respect de l'environnement dans l'islam est très présent à la fois dans le Coran et le Hadith (la tradition orale du prophète Mahomet). Parmi les concepts du Coran favorables à la protection de l'environnement figurent la notion de khalifa (gestion) et d'amana (confiance).

Les musulmans respectueux de l'environnement citent volontiers un verset du Coran selon lequel l'amana a été offert aux cieux, à la terre et aux montagnes. Mais ils ont refusé d'accepter un tel fardeau qui a ensuite été donné à l'humanité. Dans ces conditions, proposent-ils, l'humanité est en quelque sorte le pivot sur lequel repose la terre. Si l'humanité est bien centrée et entière, la terre est en bon équilibre. Mais si l'humanité ne respecte pas son équilibre - en nuisant à l'environnement et en ne favorisant pas la justice sociale - la corruption se propagera sur la terre.

Des notions favorables au respect de l'environnement existent également dans la tradition du prophète, expliquent les musulmans écologistes. Le prophète Mahomet a été berger pendant une partie de sa jeunesse, en étroite relation avec la nature. Selon des paroles qui lui sont attribuées, la terre peut servir de mosquée et de moyens de purification.

Ils estiment que si la terre peut être considérée comme une mosquée, cela constitue un argument de poids contre la pollution de ses sols et de son eau - dont se servent les croyants dans leurs ablutions rituelles.

Le désir de protéger et de préserver l'environnement n'est pas nouveau parmi les Américains musulmans.

À la fin des années 1960, Seyyed Hossein Nasr, aujourd'hui professeur d'études islamiques à l'université de George Washington, a écrit un ouvrage intitulé « Man and Nature : The Spiritual Crisis of Modern Man » (L'homme et la nature : la crise spirituelle de l'homme moderne). Dans ce livre visionnaire, M. Nasr analyse les conséquences de la crise de l'environnement et appelle au rétablissement de l'équilibre entre humanité et nature.

En septembre 2007, Ibrahim Ramey de la Muslim American Society (MAS) a participé, aux côtés de milliers d'autres personnes, au jeûne pour la situation d'urgence du climat, l'objectif étant de sensibiliser la population à la crise mondiale de l'environnement. Sur son blog, intitulé Ibrahim Abdil-Mu'id Ramey - Voice of Reason, M. Ramey encourageait les musulmans à jeûner quelques jours avant le Ramadan.

« Je crois que ce jeûne supplémentaire est nécessaire car, en tant que musulmans, nous sommes appelés à prier pour le bien-être de toute l'humanité et si nous prions pour l'humanité, jeûner est de fait notre forme de prière la plus forte et la plus sincère », a écrit M. Ramey, directeur de la Division des droits de l'homme et des droits civils de la Fondation pour la liberté de la Société des Américains musulmans. « Croyez-moi quand je dis que la terre elle-même est en situation de crise, une véritable crise. Et cette crise compromet l'équilibre précaire de la nature dont dépend toute vie sur la planète. »

Que les Américains musulmans de Washington défendent la terre par leurs prières et leur jeûne, en écrivant des ouvrages de sensibilisation à l'environnement ou en aménageant des parcs locaux, un seul et même thème les réunit.

« Au fond, notre religion nous dit que Dieu nous a donné de merveilleuses ressources naturelles et que c'est à nous de les protéger et de les entretenir », conclut Ryan Strom.

M. Scott Bortot

Source : America.gov

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:53



Le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, en visite au Mali depuis vendredi, a affirmé à Bamako que "l'heure de la démocratie est aujourd'hui un processus incontournable".


"Grâce à vous le Mali a acquis un label démocratique. Aujourd' hui, la Guinée est sur la même voie et affiche la même détermination à réussir son projet démocratique. Nous irons ainsi aux élections dans les jours qui suivent. J'espère que ces consultations marqueront le début de notre âge d'or démocratique", a déclaré le général Konaté lors d'un dîner officiel avec le président malien Amadou Toumani Touré.

 

Le président Touré a pour sa part réaffirmé le soutien du Mali à la Guinée dans sa marche vers la démocratie. Il a souhaité la synergie d'actions de tous les acteurs, militaires et mouvement démocratique, afin de réussir la transition en cours et donner une assise solide à la démocratie guinéenne.

 

Au cours des entretiens entre délégations guinéenne et malienne, une volonté de redynamiser la coopération entre leurs pays dans tous les domaines a été affirmée et une réunion de la grande commission mixte de coopération a été annoncée à Conakry pour le mois d'avril prochain, a-t-on appris de source officielle.

 

Par ailleurs, les responsables des douanes des deux pays ont étudié les moyens d'améliorer le partenariat entre leurs services et ont annoncé l'installation prochaine d'un bureau de la douane malienne à Conakry afin d'ouvrir davantage le port de la capitale guinéenne aux opérateurs économiques maliens.

 

 

Source : Xinhua

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 20:48



Le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines, M. Johnnie Carson, aborde un vaste éventail de sujets dont entre autres, à l'Éthiopie, au Kenya, au Niger, à la Côte d'Ivoire, à la Somalie et aux initiatives de la Chine en Afrique.


Le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines, M. Johnnie Carson, a rencontré un groupe de journalistes au Centre de la presse étrangère (Foreign Press Center ou FPC) à Washington le 24 février et a répondu à un vaste éventail de questions relatives, entre autres, à l'Éthiopie, au Kenya, au Niger, à la Côte d'Ivoire, à la Somalie et aux initiatives de la Chine en Afrique. Des journalistes à New York et à Johannesburg ont également pu lui poser des questions par le biais d'une liaison télévisuelle.

 

Cette conférence de presse a eu lieu à l'issue de la tournée de M. Carson en Europe et en Afrique, au cours de laquelle il s'était rendu en Espagne pour des entretiens avec des responsables de l'Union européenne mais aussi en Éthiopie pour participer au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba. Parmi les autres étapes de son voyage : le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria.

 

L'un des journalistes a demandé à M. Carson de donner son point de vue sur les élections prévues cette année en Éthiopie. Tout commentaire avant le scrutin serait prématuré, a répondu M. Carson. « Voyons d'abord ce qu'il en sera. Mais ce que nous disons à l'Éthiopie, au gouvernement, aux partis d'opposition et aux citoyens, c'est que nous espérons que ces élections se tiendront de manière libre et équitable et qu'elles offriront une chance égale à tous - que le gouvernement et l'opposition assumeront leurs responsabilités avec sérieux, que les deux respecteront les droits politiques des autres et qu'ils s'acquitteront de leurs obligations. »

 

Les États-Unis exhortent aussi l'Éthiopie à tenir des élections qui « soient substantiellement meilleures par rapport à la violence âpre et grave qui a lieu à l'issue des élections de 2005. Nous voulons tous voir l'Éthiopie continuer à avancer sur une trajectoire démocratique montante, plus participative et plus solide. Les élections sont simplement un processus important de sélection des dirigeants démocratiques. Nous voulons que tout se passe bien et nous espérons un résultat qui améliorera les conditions pour tout le monde : des élections libres, transparentes et ouvertes, les deux parties assumant leurs responsabilités avec sérieux. »

 

Par rapport au Kenya, M. Carson, qui est diplomate de carrière et a été ambassadeur dans ce pays, a dit : « Nous continuons à encourager » le président et le premier ministre kényans à ouvrer en faveur de l'entière application des Accords Kofi Annan qui avaient été conclus à la fin de la violence dans ce pays en 2008, laquelle avait éclaté à l'issue d'élections « très difficiles ».

 

« Il est important en prévision des prochaines élections au Kenya qu'il y ait consensus (...) notamment en ce qui concerne la Constitution. Il incombe à ces deux responsables, en tant que dirigeants de leurs partis, de s'assurer que la violence qui avait éclaté à la suite des élections présidentielle et législatives ne se reproduise pas. La rédaction de la Constitution est à un stade avancé. Il est important que les deux hommes forment un consensus à l'appui de la Constitution et qu'ils règlent les questions relatives au pouvoir exécutif (...) les questions d'impunité et de corruption », de même que de régime foncier.

 

« Si nous voyons que certaines personnes, tel le procureur général Amos Wako, entrave la justice et le progrès et transgresse nos lois aux États-Unis, a ajouté M. Carson, nous n'hésiterons pas à agir contre eux par tous les moyens à notre disposition. » M. Carson a expliqué que toute mesure prise par les États-Unis contre M. Wako l'avait été pour « des raisons très, très claires et manifestes ». (Bien que la loi américaine pertinente ne permette pas de révéler la nature de cette action, le procureur général kényan a lui-même énoncé en public quelles étaient les mesures prises par les États-Unis contre lui.)

 

« M. Wako est procureur général du Kenya depuis une décennie et demie. Et au cours de cette période, nous avons été témoins de corruption à grande et à petite échelles. Nous avons vu une escroquerie d'une valeur d'un milliard de dollars peu après sa nomination à son poste et nous en avons vu récemment (...) une autre (...) dans le cadre de laquelle quelque 150 à 200 millions de dollars en fonds publics avaient été volés. Depuis qu'il occupe ce poste, il n'a traduit en justice de manière réussie aucun, aucun haut responsable gouvernemental. Aucun ministre. Aucun vice-ministre. Aucun secrétaire permanent. Oui, il semble bien être capable de trouver et de poursuivre en justice le préposé mais non les hauts responsables qui sont là. »

 

En outre, a dit M. Carson, il s'est produit une série de délits de haut niveau à l'égard desquels « l'impunité semble être la règle », notamment le meurtre de dirigeants de la société civile dans les rues de Nairobi. « M. Wako n'a réussi à traduire en justice aucun de ces individus non plus. »

 

En ce qui concerne le Niger, M. Carson a dit que les États-Unis avaient été « profondément préoccupés et troublés » par les événements qui s'étaient déroulés depuis juillet et août 2009, quand l'ancien président, M. Mamadou Tandja, avait commencé à démanteler les institutions démocratiques du pays dans sa quête d'un troisième mandat que la Constitution interdit. Les États-Unis avaient encouragé M. Tandja à ne pas ouvrer dans ce sens. Mais lorsqu'il a prorogé son mandat illégalement, le 23 décembre 2009, les États-Unis ont suspendu la participation du Niger à la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), ont mis fin au programme de la Société du compte du millénaire (Millenium Challenge Corporation ou MCC) dans ce pays, ont arrêté tout envoi d'assistance à l'exception de l'aide humanitaire et ont demandé aux officiers nigériens qui étudiaient aux États-Unis de quitter le pays, a expliqué M. Carson.

 

« Nous avions dit que nous nous opposions au détournement de la démocratie, même aux mains de civils, et nous étions sérieux », a souligné M. Carson. Le coup d'État qui vient d'avoir lieu offre au Niger l'occasion de regagner les rangs de la démocratie. Néanmoins, M. Carson a rapidement averti « qu'aucun coup d'État, qu'il soit mené par des civils ou par des militaires, n'est une bonne chose. Les coups d'État sont mauvais par nature et ils déséquilibrent le processus politique. » M. Carson a ajouté que les États-Unis s'attendaient que la junte militaire au Niger rétablisse la démocratie très rapidement, dans les six prochains mois.

 

Par ailleurs, au sujet de la Côte d'Ivoire, M. Carson a dit que les États-Unis demeuraient très préoccupés de la violence qui a éclaté quand le président Laurent Gbagbo a dissous le gouvernement et a suspendu les efforts visant la tenue d'élections « qui ne font que trop tarder », soulignant qu'il était nécessaire de revenir rapidement aux dispositions des Accords de Ouagadougou. Les élections nationales ont été reportées six fois au cours des deux ou trois dernières années. « Il est temps de faire un effort sérieux pour résoudre les désaccords politiques qui continuent de déchirer ce pays, jadis le plus important sur le plan économique de toute l'Afrique francophone », a indiqué M. Carson.

 

Par rapport à la Somalie, M. Carson a répondu que les États-Unis avaient été le donateur le plus important d'aide alimentaire et d'assistance humanitaire à ce pays pendant presque toute la dernière décennie. « Nous demeurons (...) prêts à fournir autant d'aide alimentaire que nous pouvons », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le conflit qui perdure dans le sud du pays entre le gouvernement fédéral de transition et les seigneurs de guerre du groupe Al-Chabaab rend l'acheminement des vivres très difficile. Néanmoins, les États-Unis sont toujours déterminés à faire parvenir la nourriture à ceux qui ont faim.

 

À une question relative aux initiatives de plus en plus importantes de la Chine en Afrique, M. Carson a reconnu que ce pays avait cherché de manière ciblée à acquérir des droits d'exploitation des hydrocarbures et d'autres ressources naturelles pour répondre aux besoins créés par sa croissance économique. La Chine tente également de trouver de nouveaux marchés pour ses exportations, a dit M. Carson, ajoutant que « dans ce contexte, l'Afrique est un continent où les Chinois voient d'énormes possibilités ». M. Carson a souligné qu'il revenait « aux pays africains eux-mêmes de gérer attentivement et avec talent » leurs propres relations économiques et commerciales avec la Chine. C'est pourquoi, a expliqué M. Carson, l'existence d'institutions démocratiques sur le continent est plus importante que jamais pour que les voix des populations à tous les niveaux de la société puissent se faire entendre quant aux conséquences de ces relations avec la Chine. « C'est ce que signifie la bonne gouvernance », a-t-il dit.

 

À la question qu'on lui posait sur la présence éventuelle du président Obama à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, M. Carson a répondu qu'il n'était pas au courant d'une telle possibilité.

 

Charles W. Corey

 

Source : http://www.america.gov/fr

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:45



L'élection présidentielle de juin 2010 sera cruciale pour permettre à la Guinée de sortir de la crise politque. La Commission électorale indépendante souhaite que les Guinéens de l'extérieur y prennent part en votant pour leur candidat favori.


La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Guinée entend bien permettre aux Guinéens de l'étranger de "prendre part au vote pour l'élection présidentielle" prévue en juin, a déclaré samedi à l'AFP son président, Ben Sékou Sylla. Il s'exprimait alors que cette question fait l'objet de polémiques à Conakry, sur le thème "qui a intérêt à ce que les Guinéens de l'étranger ne votent pas ?".

 

"Chez nous à la Ceni, il n'est pas question du vote ou non, il est question du vote des Guinéens de l'étranger", a déclaré M. Sylla, en réponse aux "spéculations". "Nous sommes en train de voir, de réunir les conditions, les voies et moyens qui permettent à nos compatriotes de l'étranger de prendre part au vote pour l'élection présidentielle", a-t-il dit.

 

"Les mêmes droits et les mêmes devoirs"

 

Vendredi à Bamako, le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, avait affirmé devant une assemblée de Guinéens vivant au Mali : "Qu'on soit Guinéen de l'intérieur ou de l'extérieur, nous avons les mêmes droits et les mêmes devoirs. (...) Chaque Guinéen de l'intérieur ou de l'extérieur doit se mettre en tête qu'il ne reste que quatre mois pour aller à des élections transparentes et libres".

 

Le général Konaté, homme-clef de la prise du pouvoir par l'armée fin 2008 à Conakry, dirige la Guinée depuis que le chef de la junte, Moussa Dadis Camara, a été victime d'une tentative d'assassinat en décembre 2009. Il préside la "transition" qui doit en principe aboutir en juin à la première élection présidentielle libre depuis l'indépendance de la Guinée en 1958.

 

AFP

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 08:38



Sans indiscrétion, nous vous livrons la réponse de Michael Bloomberg, maire de New York : « Venez célébrer la diversité de ma métropole. »


En tant que maire de New York, je suis fier de servir les citoyens de la ville la plus cosmopolite du monde, où l'on parle 200 langues et où coexistent des gens de toute origine imaginable. Près de 40 % des New-Yorkais sont nés à l'étranger, et l'expérience de l'immigration demeure un élément central de l'identité de notre métropole. Des générations d'émigrés ont été attirées vers New York en raison des possibilités économiques que cette ville a toujours offertes, mais aussi en raison de sa liberté culturelle et religieuse. Ils sont venus parce qu'ils savent que c'est un lieu où la diversité est non seulement tolérée, mais célébrée.

 

L'un des symboles les plus renommés des États-Unis est la Statue de la Liberté, sise, comme il se doit, dans la rade de New York. Le flambeau que dresse Dame Liberté a illuminé les rêves de millions d'immigrants, qui se sont installés dans tous les quartiers. À New York, on peut voyager dans le monde entier et échantillonner des cultures de tous les continents, sans jamais quitter la ville. Visitez Chinatown ou Koreatown à Manhattan, Little Pakistan à Jackson Heights, Little Italy au Bronx, ou Little Odessa à Brooklyn, et vous constaterez très vite combien cela est vrai. Sa diversité incroyable fait d'elle l'un des lieux les plus énergisants et les plus passionnants, qu'on y vienne pour y habiter, pour y travailler ou pour la visiter. Si vous ne l'avez jamais expérimentée en personne, j'espère que vous le ferez bientôt ; ce n'est que l'une des raisons pour lesquelles nous avons accueilli plus de 47 millions de visiteurs rien que l'an passé.

 

L'appréciation d'autres cultures vient tout naturellement à des gens qui vivent dans un tel environnement. Nos enfants fréquentent des écoles qui ressemblent aux Nations unies en miniature, et ils pratiquent des sports avec des camarades dont les parents ont grandi dans des pays situés aux antipodes du nôtre. Beaucoup d'écoliers, une fois rentrés à la maison, parlent des langues autres que l'anglais au sein de la famille, apprenant ainsi les traditions de leurs ancêtres en même temps qu'ils contribuent à un avenir meilleur pour l'Amérique.

 

Les principes de l'acceptation et de l'appréciation sont essentiels non seulement à New York, mais partout aux États-Unis. Ils apparaissent en filigrane dans la devise de la nation, E pluribus unum, c'est-à-dire l'unité née de la multitude. Les États-Unis d'Amérique sont depuis des siècles une seconde patrie pour le monde, un symbole vivant de ce qui peut s'accomplir lorsque la tolérance, la liberté et l'égalité sont les principes directeurs d'une nation. Nous sommes fiers de pouvoir dire que, dans les premières années du XXIe siècle, ceci reste plus vrai qu'à tout autre moment du passé. En tant que New-Yorkais, nous sommes fiers de constater que notre ville reste un endroit où tous les gens du monde sont accueillis à bras ouverts.

 

Élu pour la première fois en novembre 2001, Michael Bloomberg est le 108e maire de New York. Il s'est engagé dans la politique après une carrière privée couronnée de succès, d'abord à Wall Street puis à la tête de Bloomberg LP, une société de diffusion d'informations financières.

 

Source : http://www.america.gov/fr

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 17:45



En Guinée, des experts en nutrition étudient des solutions pour traiter les enfants souffrant de malnutrition modérée, à l'heure où des pénuries de financements perturbent les programmes habituels utilisant de la farine enrichie.


Au cours des derniers mois, des centres de santé locaux ont dû adresser à des installations éloignées les familles ayant besoin de mélange maïs-soja (MMS), une préparation utilisée pour le traitement de la malnutrition aiguë modérée et fournie par les donateurs via le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

 

Le PAM recherche des fonds pour maintenir les stocks de MMS en Guinée. « Nous avons récemment reçu des MMS, mais les besoins dépassent toujours l'offre », a dit à IRIN Foday Turay, responsable de programme au PAM. Si les récents bouleversements qu'a connus le pays ont conduit certains bailleurs à se retirer, les programmes nutritionnels du PAM étaient déjà confrontés à un manque de financement avant l'instabilité de ces derniers mois.

 

Des travailleurs humanitaires ont dit à IRIN que la situation actuelle reflétait le fait qu'il est globalement difficile d'attirer des financements humanitaires en Guinée, et soulignait la nécessité de trouver des solutions alternatives de long terme.

 

« La rupture d'approvisionnement du PAM est représentative des problèmes auxquels sont confrontés tous ceux qui essaient de lever des fonds [humanitaires] pour la Guinée », a dit à IRIN Reza Kasraï, chef de mission d'Action contre la Faim Espagne (ACF-E) en Guinée.

 

« Nous sommes dans un no-man's land entre un pays politiquement stable, auquel les bailleurs voudraient accorder des fonds de développement, et une situation d'urgence pure et dure, où les bailleurs humanitaires donneraient sans tenir compte de la situation politique. »

 

Solutions provisoires

 

Les ruptures de financement et d'approvisionnement forcent les organisations humanitaires et le ministère de la Santé à se tourner vers des solutions temporaires - par exemple, utiliser des aliments thérapeutiques destinés à traiter la malnutrition aiguë sévère - mais une stratégie plus durable est nécessaire, disent les experts en nutrition.

 

Lorsque les stocks de MMS ont été épuisés, ACF a utilisé du Plumpy'nut pour certains cas de malnutrition modérée, a dit M. Kasraï.

 

« Il y a des solutions provisoires. Utiliser du Plumpy'nut pour [des cas de] malnutrition aiguë modérée n'est pas prévu par le protocole national [de traitement de la malnutrition], et le fait que le produit soit disponible ne signifie pas que c'est une solution à long terme. » Ce produit est plus cher que les aliments utilisés pour traiter la malnutrition aiguë modérée, a-t-il dit.

 

Les travailleurs de la nutrition en Guinée débattent de la viabilité de l'utilisation du Plumpy'nut pour les cas de malnutrition modérée lorsque le besoin s'en fait sentir ; une autre solution discutée serait d'utiliser des aliments locaux, préparés spécialement pour les besoins nutritionnels des enfants.

 

« Les solutions provisoires sont sans doute mieux que rien, mais un plan est nécessaire pour garantir des financements adaptés pour l'approvisionnement en MMS, ainsi que l'accès aux fonds de contingence pour atténuer l'impact des pénuries de MMS », a dit à IRIN Sheryl Martin, d'Helen Keller International (HKI) en Guinée.

 

« Nous sommes tous frustrés par le manque de financements, et nous faisons du mieux que nous pouvons à court terme. »

 

Approche intégrée

 

M. Kasraï, d'ACF-E, a dit qu'il était important d'adopter une approche intégrée - en ayant recours non seulement à des aliments thérapeutiques, mais aussi à des programmes visant à répondre aux principales causes de sous-nutrition en Guinée, en renforçant les moyens de subsistance de la population, en encourageant les bonnes pratiques en matière d'allaitement et de sevrage, et en améliorant l'hygiène domestique et l'accès aux services de santé, à l'assainissement et à l'eau potable.

 

D'après lui, il existe une tendance de plus en plus forte à la prise en charge de la malnutrition aiguë modérée au niveau de la communauté ou même du foyer, ce qui pourrait réduire la forte sollicitation des centres de santé. « Le défi est de trouver un moyen fiable de garantir que les enfants souffrant de malnutrition modérée [bénéficient] chez eux d'une alimentation enrichie [en vitamines et autres micronutriments] et à forte teneur en calories. »

 

D'après une enquête nutritionnelle menée en janvier 2010 par ACF-E dans la commune de Matoto à Conakry, le taux de malnutrition aiguë global est de 7,3 pour cent, et le taux de malnutrition aiguë sévère d'1,6 pour cent, a-t-il dit.

 

« Ces pourcentages ne sont pas alarmants, mais si on regarde les valeurs absolues, on parle d'environ 10 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë - et cela ne concerne qu'une seule des cinq communes de Conakry. »

 

Dans la commune de Dixinn à Conakry, des travailleurs humanitaires menant une enquête nutritionnelle au mois de janvier ont rencontré une petite fille de quatre ans malnutrie. Son père est sans emploi, et sa mère, qui tient un petit commerce, peine à joindre les deux bouts.

 

« Parfois, il se passe plusieurs jours sans que je prépare un vrai repas », a dit Fatoumata Keita, la mère, à IRIN. Elle a dit qu'elle donnait souvent de la quinine à sa fille pour soulager ses douleurs d'estomac.

 

Selon la dernière enquête nutritionnelle mensuelle à Conakry - menée par HKI et le ministère de la Santé -, la malnutrition aiguë modérée chez les enfants de moins de cinq ans est passée de 3,8 pour cent en janvier à 5,5 pour cent en février.

 

 

IRIN

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 13:15

Les États-Unis accueillent avec satisfaction la nouvelle du retour au Nigéria de son président Umaru Yar'Adua et souhaitent continuer à entretenir « des relations solides, positives et productives » avec cet État extraordinairement important d'Afrique de l'Ouest.

À cette occasion, ils invitent tous les Nigérians à agir dans l'intérêt de leur pays et à renoncer à la recherche d'avantages politiques à court terme, a affirmé à la presse, le 24 février, le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines, M. Johnnie Carson.

 

S'exprimant au Centre de la presse étrangère, à Washington, M. Carson a souligné l'importance du maintien du Nigéria sur la voie de la démocratie. Au sujet du président, qui était resté près de trois mois à l'étranger pour soins médicaux, il a déclaré : « Nous espérons sincèrement que sa santé sera suffisamment bonne pour lui permettre de reprendre toutes ses fonctions officielles. Le Nigéria a besoin d'un dirigeant fort, efficace et bien portant, pour garantir sa stabilité et s'attaquer à ses problèmes politiques, économiques et sécuritaires. »

 

M. Carson a rappelé que, selon certaines informations récentes, la santé du président Yar'Adua restait fragile : « Il se peut qu'il ne puisse pas remplir ses fonctions. Nous espérons que le retour de M. Yar'Adua n'est pas une tentative de la part de hauts collaborateurs de déstabiliser le pays et de replonger le processus démocratique dans l'incertitude. Nous avons tous besoin d'un Nigéria solide, stable, démocratique. Nous en avons besoin pour le bien des Nigérians, pour le bien de l'Afrique de l'Ouest, de toute l'Afrique et de la communauté internationale. »

 

Le Nigéria, a-t-il dit aux journalistes de Washington (et de New York et de Johannesburg par connexion vidéo interactive), « revêt une importance extraordinaire pour ses amis et partenaires ». Il a demandé à toute personne occupant un poste de responsabilité au Nigéria de « placer la santé du président et les meilleurs intérêts du pays et de sa population au-dessus de ses ambitions ou de ses gains politiques à court terme. Pour ce pays de 150 millions d'habitants, le respect de la démocratie et l'adhésion continue à la loi constitutionnelle doivent constituer les objectifs prioritaires de tous ses dirigeants. »

 

À la question d'un journaliste de Johannesburg qui souhaitait des précisions sur la situation au Nigéria, M. Carson a répondu que les États-Unis s'inquiétaient du fait que pendant près de trois mois, le président Yar'Adua se trouvait hors du pays, en Arabie saoudite, pour soins médicaux.

 

« Pendant cette période de trois mois, un nombre extrêmement limité de personnes ont pu voir le président. Pratiquement aucun ministre, et même pas la délégation qui s'est rendue en Arabie saoudite il y a deux jours pour le voir hier, n'ont pu le voir. La seule communication que l'on ait pu avoir d'une source fiable quelconque a été une brève vidéo de deux minutes que la BBC a pu réaliser il y a environ un mois. »

 

Il a ajouté : « Je sais, d'après mon propre séjour au Nigéria il y a seulement deux semaines et demie, que plusieurs gouverneurs et hauts responsables sont allés en Arabie saoudite et que pratiquement aucun n'a réussi pendant cette période de trois mois à voir le président. »

 

Le secrétaire d'État adjoint a indiqué que le président Yar'Adua était rentré la nuit dernière au Nigéria et avait été emmené rapidement par ambulance. Le fait préoccupant, a-t-il dit, est que que peu de gens l'ont vu.

 

« Il y a une dizaine de jours, je pense, les plus hautes autorités nigérianes, c'est-à-dire les membres de l'Assemblée nationale, du Sénat et de la Chambre, ainsi que les membres du Conseil fédéral exécutif et du Conseil des gouverneurs, ont tous, à l'unanimité, adopté des résolutions » désignant le vice-président comme président par intérim.

 

« Cette mesure a apporté un sens de stabilité au Nigéria et de confiance que le gouvernement allait pouvoir fonctionner et s'acquitter de ses responsabilités. À présent, nous assistons au retour soudain du président, pratiquement sans préavis. Comme je l'ai dit, nous espérons vivement que le président est rétabli, en bonne santé et capable de reprendre ses activités normales de président. »

 

M. Carson s'est empressé d'ajouter : « Il importe beaucoup que ceux qui occupent des postes de responsabilité placent la santé du président d'abord, qu'ils pensent en priorité aux intérêts, à la stabilité, au maintien de la démocratie au Nigéria. Ce n'est surtout pas maintenant que les ambitions politiques personnelles doivent l'emporter sur la stabilité, la démocratie et l'ordre constitutionnel qui règnent aujourd'hui dans ce pays. »

 

Le Nigéria est un pays exceptionnellement important pour les États-Unis et pour l'Afrique parce que cet État de l'Afrique de l'Ouest est l'un des deux principaux pays du continent africain, le deuxième État musulman d'Afrique par sa population et l'un des partenaires commerciaux les plus importants des États-Unis, qui y ont investi plus que dans n'importe quel autre pays subsaharien. De plus, le Nigéria assure 12 % des besoins pétroliers des États-Unis, a dit M. Carson.

 

Le Nigeria est en outre « un important acteur régional », un chef de file de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), une source de stabilité dans la région et un fournisseur de forces de maintien de la paix aux Nations unies en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde. Le Nigéria est aussi membre du Conseil de sécurité des Nations unies. « C'est un pays que nous ne saurions ni négliger ni mésestimer ».

 

M. Carson est de retour récent d'une tournée à l'étranger qui, outre le Nigéria, l'a conduit au Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, puis au Ghana, au Togo et au Bénin. Il s'est également rendu en Espagne aux fins d'entretiens avec des responsables de l'Union européenne. L'Espagne est actuellement présidente en exercice de l'Union européenne.

 

Charles W. Corey

 

Source : www.america.gov/fr

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:53


Le ministère français des Affaires étrangères a rejeté jeudi les accusations d'Amnesty International, qui a accusé dans un rapport plusieurs pays dont la France d'avoir fourni par leur aide militaire à la Guinée "les outils" d'une répression sanglante à Conakry en septembre 2009.

"Il est mensonger de suggérer que la France n'a pas respecté ses engagements en matière de contrôle des exportations sensibles, alors qu'elle a précisément suspendu très tôt toute livraison à destination de la Guinée", déclare le ministère dans un communiqué.

 

Amnesty International a critiqué l'aide militaire fournie par plusieurs pays étrangers, en particulier la France, "sans garanties pour les droits de l'homme", et appelé à une réforme des forces de sécurité de Guinée, dans un rapport publié mercredi sur la tuerie du 28 septembre 2009 qui avait provoqué la mort de plus de 150 opposants à Conakry.

 

Ce rapport s'inquiète aussi de l'annonce par Paris le 16 février de la reprise de sa coopération civile et militaire, "qui pourrait violer l'embargo en cours sur les armes contre la Guinée". Selon lui, une réforme des forces de sécurité guinéennes est "nécessaire et urgente" pour éviter d'autres tueries.

 

En réponse, le Quai d'Orsay qualifie notamment de "tendancieux" "l'amalgame fait entre la détention (par l'armée guinéenne, ndlr) de systèmes propulseurs de grenades et de grenades lacrymogènes de fabrication française, et les exactions commises à l'aide d'armes à feu ou d'armes blanches dont l'origine n'est pas clairement établie dans le rapport d'Amnesty International, mais n'est assurément pas française".

 

Selon le communiqué, "aucune grenade, y compris sous le régime AEPE (autorisation d'exportation de produits explosifs, donc hors matériels de guerre) n'a été livrée depuis mars 2008 par la France à la Guinée".

 

"Il ressort de la lecture intégrale du rapport d'Amnesty International, que la France n'a fourni aucun matériel de guerre à la Guinée depuis 2006 et très peu auparavant", juge Paris.

 

En estimant que les mises en cause de la France par Amnesty "appellent de fermes mises au point", le ministère français énumère ses "très fermes" condamnations du massacre du 28 septembre, l'aide française médicale aux blessés, et les efforts, notamment à l'ONU, "pour obtenir que toute la lumière soit faite sur les circonstances de la répression sanglante" et pour que "les responsables soient identifiés".

 

Le 16 février, la France avait annoncé la reprise de sa coopération modeste avec la Guinée, afin d'encourager le processus de stabilisation, alors qu'un gouvernement de transition venait d'être formé.

 

Son volet civil se limitait à une dizaine d'assistants techniques et au financement d'un projet d'autoroute urbaine à Conakry. Son volet militaire consistait en une dizaine de coopérants militaires français et l'affectation de 23 stagiaires guinéens dans des écoles françaises et établissements à vocation régionale en Afrique.

 

 

 

AFP

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 19:09



Le général Sékouba Konaté, président de la Transition guinéenne, se rendra jeudi à Bamako pour une visite de travail de 72 heures sur invitation de son homologue malien, a appris APA de source diplomatique.

Ce voyage du général Sékouba Konaté au Mali avait été annoncé alors qu’il se trouvait aux festivités du 45ème anniversaire de l’indépendance de la Gambie.

 

Des sources proches de la junte avaient alors indiqué que Konaté allait se rendre à Bamako, dès après l’escale de la Gambie.

 

Le président de la Transition guinéenne se rendra au Mali où durant trois jours, il aura des échanges avec son homologue malien.

 

Le Mali ayant un grand intérêt à tirer de ses rapports avec la Guinée, surtout en matière commerciale, l’essentiel de ses marchandises transitant par le port de Conakry, depuis que l’instabilité s’est installée en Côte d’Ivoire.

 

 

APA

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 12:22


Le Secrétaire d’État américain adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, a affirmé dimanche que son pays va soutenir les « espoirs du peuple nigérien de voir l’ordre constitutionnel rétabli et une transition pacifique s’opérer à la faveur d’élections promptes, honnêtes et transparentes » trois jours après le Coup d’Etat qui a renversé Mamadou Tandja.


Il a invité, dans un communiqué remis dimanche à APA par l’ambassade des USA à Niamey, la junte qui s’est emparé du pouvoir à « rétablir la démocratie constitutionnelle qui existait avant la création de la Sixième République », adoptée de manière controversée par l’ex-Président Tandja.


« Nous continuerons à suivre de près l’évolution de la situation au Niger, a-t-il dit, exprimant sa « vive préoccupation » face au Coup d’Etat opéré le 18 février dernier par un groupe militaire constitué en un Conseil supreme pour la restauration de la démocratie (CSRD).


Le Secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines a ajouté que les USA avaient réagi avec « une vive inquiétude aux actions illégales et inconstitutionnelles » ayant abouti à la prolongation du mandat du président Tandja.


En janvier dernier, Washington a annoncé la suspension de plusieurs millions de dollars d’aide à Niamey assortie d’une interdiction de voyage à certains membres du gouvernement du pays.


Ces décisions ont été prises en raison de la situation politique qui prévalait au Niger où le Président Tandja avait adopté par un référendum controversé, une Constitution qui rallonge de trois ans son mandat à la tête du pays.
 
 
APA 

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