Hier mardi 10 Mai 2011, s'est ouvert à Conakry le Symposium Mines Guinée (SMG) dans sa cinquième édition. Ce grand rendez-vous devait être un cadre de concertation, d'échanges et de perspectives pour l'exploitation des ressources minières en Guinée. Un pays qualifié de scandale géologique mais qui végète dans la misère par la faute de ses cadres qui n'ont aucune vision si ce n'est pas celle qui consiste à leur enrichissement illicite et celui de leurs progénitures.
Les organisateurs du présent symposium n'ont pas fait exception à cette règle inscrite en lettre d'or pour tous ceux qui sont prêts à brader nos ressources naturelles.
Ainsi, au lieu d'être une occasion de tirer la Guinée de l'ornière, ce symposium qui n'enfantera que des paperasses à ranger dans les tiroirs que des souris affamées vont déguster avec volupté, est intervenu à un moment non opportun. Dans la mesure où un code minier est encours de validation. Ce document initié par le nouveau président sera le futur cadre d'exploitation des ressources minières du pays. Ainsi, toute décision prise lors de ce symposium n'aura aucune chance d'être prise en compte.
D'où la préférence du président de la République, Alpha Condé d'aller prendre part à la quatrième conférence des Pays les Moyens Avancés (PMA) en Turquie. Alors qu'il devrait présider ce symposium.
Mais, on sait qu'en Guinée, le principal souci de nos cadres est de trouver toujours un créneau pour sortir l'argent. Car, les sociétés minières ont débloqué des montants chiffrés à des milliards.
Une fois encore, le changement prôné par les nouvelles autorités tarde à pointer à l'horizon. Tout simplement, les mentalités de ceux qui aident le Professeur à conduire la locomotive n'ont pas changé. Dire que ce symposium avait pour thème "la bonne gouvernance et le développement durable".
Mohamed Soumah