L’ancienne syndicaliste qui a été célèbre entre 2006 et 2008 lorsqu’elle co-pilotait les grèves (avec feu Ibrahima
Fofana de l’USTG) générales et autres contestations sociales, n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Rabiatou Serah Diallo, présidente du Conseil national de la transition, ce machin jouant le rôle du parlement dont les membres ont été nommés par le putschiste, général Sékouba Konaté, disposerait d’un fonds de souveraineté de Six milliards de francs. Un fonds qu’elle utilise à son gré. A cela, il faudra ajouter les émoluments et autres avantages dont bénéficient les conseillers du CNT. D’où son silence coupable sur les dérapages du gouvernement et du président de la République. Ce dernier continue de signer des contrats miniers de la manière la plus opaque.
Quant au CNT, il trouve du plaisir dans cette interminable transition dont la Guinée bat tous les records depuis l’avènement du multipartisme sous les tropiques.
Asmaou Bah
pour LJ partenaire de BBN
