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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 22:28

Un sympathique internaute du nom de Taniko nous a livré la liste du gouvernement ethno de Sékou Touré dans lequel l’essentiel des fonctions étaient entre les mains de ses « parents » malinkés et il en est de même des dirigeants de l’armée.

 


Les mêmes étaient chargés de dénoncer le complot permanent dont les peuls étaient les boucs émissaires avec l’appel de 1976 lancé depuis le palais du peuple contre une ethnie jugée raciste, et traitée de tous les noms.

 

Aujourd’hui il est établi que ce sont les comploteurs qui crient aux complots ! Et la mascarade électorale, ayant pour seul but de barrer la route au citoyen Cellou Diallo qui est arrivé largement en tête suivi de l’ex premier ministre Sydia au premier tour, se clarifie !

Comment ?

 

1. La première disposition était de faire sauter Dadis et installer Konaté. Ce fut le premier acte posé avec l’appui du médiateur compaoré qui servit de bon exemple à Konaté. La manière dont il a assassiné Sankara que tout le monde disait être son « meilleur ami » fut le cas d’école typique. Les mentors étant les mêmes : Kouchner, porte voix d’une communauté aux contours confus et à la monographie abstraite.

 

2. Dadis liquidé, mettre en place un dispositif de contrôle de l’administration et des services de sécurités surtout au Fouta ! Tenez :

 

- Six (6) Gouverneurs de Régions sur 8 sont Malinkés

 

- Tous les chefs militaires et sécuritaires de la moyenne Guinée sont de Kouroussa en plus du Gouverneur: ce sont le :

 

- Le Gouverneur de la région de Labé qui a sous sa tutelle tous les préfets de la région.

 

- le commandant de Zone Militaire de la région de Labé qui a sous son autorité tous les camps militaires de la région !

 

- Le chef de la sureté de la région Labé qui est le patron de toutes les sûretés urbaines et commissariat de la région;

 

- à la suite de la tournée de Jean-Marie doré, tous les sous-préfets suspectés de proximité ou même de non collaboration dans l’exécution de leur plan, ont été dégommés.

 

3. Sekouba a, par la suite, indiqué clairement que l’armée n’accepterait pas l’élection de Cellou et cela a été relayé par les « amis » de Alpha du quai d’Orsay pour intoxiquer la communauté internationale afin qu’elle ne s’attarde pas sur les résultats préfabriqués de ce qui ‘n’est pas une élection mais juste une formalité pour imposer le « tout sauf un peul » à la tête de la guinée.

 

4. Les décrets d’instauration de l’état de siège suivi de la fermeture des frontières et des mouvements au sein des états majors sont juste des faux fuyants permettant au vagabond de Doré d’occuper les esprits le temps que Sekouba prenne du large.Il ne « voulait pas du pouvoir » mais est prêt a être le ministre de la défense de Alpha Condé qu’il annonce élue avec des arguments tirés sur du néant au nom d’une unité nationale qu’il a bafouée et dévoyée pendant son intérim.

 

Sekouba est un homme léger et irresponsable qui se moque des Guinéens et je dirai, qui les méprise au même titre que Conté. L’histoire retiendra que la Guinée a connu ces 50 dernières années la pire destruction du fait de ceux qui, par hasard et accident de l’histoire, ont été à la tête du pays au titre de chef d’Etat.

 

5. Que faire ?

 

Nous sommes à la veille d’une situation de crise qui ne sera résolut que par deux moyens de sortie de crise :

 

5.1 - Reprise du scrutin, par l’annulation du scrutin du second tour et convoqué les électeurs dans 90 jours avec un nouveau gouvernement de Transition constitué de personnalités indépendantes de la société civile. La désignation d’une Céni constituée de personnalités sous l’égide des Nations Unies

 

A défaut :

 

5 .2 - Nous serons contraint de faire face à une rébellion interne, qui va imposer, comme en Cote d’ivoire une partition du pays.

 

C’est à ceux qui sont les arbitres de la transition que nous laissons le soin de choisir pour nous.

 

Mamadou Goundo Sow

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commentaires

A
<br /> <br /> M. Goundo Sow, vous attirez l'attention sur un point que l'on ignorait dans beaucoup de personnes hors de la Guinée. Nous avons donc en Guinée le sommet de l'état, l'administration du territoire,<br /> la presse publique et l'armée aux mains de la meme ethnie qui compte moins d'un tiers de la population. Je déteste raisonner en termes d'ethnies, d'ailleurs M. Sidya Touré était mon candidat<br /> depuis que j'étais en Guinée, bien avant les élections. Mais dans ces conditions, il n'y a pas de surprise à ce que le mécanisme mis en place sur une base ethnique ait fonctionné d'une manière si<br /> parfaite, jusqu'à la haine montée contre les Peulhs.<br /> <br /> <br /> Mais voyez-vous la Cour supreme contredire la CENI au point de changer l'ordre d'arrivée, surtout après que l'UE se soit prononcée en faveur du maintien de l'ordre actuel? Personnellement j'ai<br /> des doutes. Et une guerre de sécession, impraticable car le peu cadres peulhs de l'armée sont "bien encadrés" parait-il, pour éviter des surprises.<br /> <br /> <br /> <br />
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