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La nouvelle vient de nous parvenir. L'employé de la société
minière Bellzone agressé et emprisonné à Mamou par des gendarmes serait dans une situation critique après son admission à l'hôpital. L'agression subies au niveau de ses parties génitales
nécessiteraient une évacuation.
Selon un proche de la victime que nous avons réussi à joindre par téléphone, sa vie est hors de danger, mais il continue à sentir des douleurs au niveau des ses parties
génitales.
M. Diakité Alsény est assistant du consultant chargé des questions environnementales de la compagnie minière Bellzone basée à Kalia (Faranah). Sa présence à Mamou se situait dans le cadre d'une
mission de Bellzone consacrée à l'étude d’impact environnemental sur les primates du corridor Faranah Forécariah sur lequel il sera construit prochainement un chemin de fer pour drainer le
minérai une fois la phase d'exploitation débutée.
M. Diakité arrive donc dans la région de Mamou en compagnie de ses collaborateurs. Le chauffeur conduisant leur véhicule de service subit un malaise qui le contraint à garer. La solution qui
tombe, fut de l'embarquer d'urgence pour l'hôpital. A Soyah, les missionnaires confient leurs bagages à leur collaborateur Diakité qu'ils laissent sur place, le temps pour eux d'accompagner le
malade. Juste après leur départ, M. Diakité voit des personnes sortis de nul part lui intimer l'ordre de les suivre sans tempêter. Il leur demande ce qu'il a fait de grave pour les suivre. Sans
broncher un mot les inconnus se ruent sur lui comme des fauves affamées. Ils le bastonnent comme une bâte de somme. Le comble, c'est quand ils lui ôtent les habits et lui traînent vers le
véhicule en le tirant par son sexe. Mais son malheur est loin de se terminer. Le long de la route, il est roué de coups de brodequins, et une fois à la gendarmerie, M. Diakité est mis en
détention.
Il n'eut son salut que le mercredi 15 juin au petit matin lorsque les membres du Service des eaux et forêts de Mamou sont parvenus à le faire libérer... pour le convoyer d'urgence à l'hôpital préfectoral.