La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) – la loi historique promulguée aux États-Unis - a eu « des effets positifs » sur toute
l’Afrique subsaharienne, dont l’un a été le développement de marchés boursiers dans de nombreux pays africains.
Robert Mathu, le directeur exécutif du Conseil consultatif du marché des capitaux du Rwanda, a mis en évidence ce fait lors d’un entretien accordé le 30 juillet à America.gov au
siège de son organisme. Il s’est exprimé à l’approche du Huitième Forum annuel de l’AGOA qui se tient cette année du 4 au 6 août à Nairobi (Kénya).
Une bourse de valeurs est essentielle à la santé du système financier, à la croissance économique durable et au développement d’un pays. Ainsi, le Marché de capitaux du Rwanda, établi en janvier
2008, joue-t-il un rôle dans le financement de projets économiques clés.
Les bourses de valeurs sont « d’une importance capitale », a expliqué M. Mathu, parce qu’elles fournissent, à des taux raisonnables, les capitaux à long terme qui sont
nécessaires au développement de l’économie.
« Une bourse d’échange permet à un pays d’allouer des capitaux à des projets de manière plus efficace que les autres systèmes de financement (…) parce que les capitaux privés sont attirés
par une seule chose : le rendement sur les investissements. Sans marché d’échange », a dit M. Mathu, « il serait impossible aux investisseurs d’avoir accès à un
vaste éventail d’investissements dans un climat concurrentiel ».
« Parce que, dans les économies occidentales, les informations relatives aux investissements sur les bourses de valeur sont ouvertes au public, celui-ci est en mesure de choisir ceux qui
offrent les meilleurs rendements et d’agir de manière avisée », a expliqué M. Mathu.
Les marchés de capitaux s’assurent que les fonds d’investissement sont offerts à des prix concurrentiels et de manière transparente au public, a-t-il ajouté.
Il a donné l’exemple d’un tel cas à la bourse du Rwanda. Le Marché de capitaux du Rwanda a mis à la disposition des investisseurs les premières émissions d’obligations de BCR Capital en janvier
2008. Les fonds durables qui ont découlé de cette offre d’investissements, servent aujourd’hui à fournir des prêts hypothécaires sur 15 et 20 ans à Rwandais désireux d’acheter une maison, ce qui
contribue à stimuler l’économie.
La plupart des investissements financés par les banques commerciales sont de court-terme, a expliqué M. Mathu. C’est pourquoi les projets à long terme, tels que les hypothèques, ne peuvent pas
être financés sans une bourse de valeur.
M. Mathu a souligné que le marché d’échange rwandais n’était qu’un aspect d’une économie qui s’était entièrement transformée depuis le génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 victimes.
« De nombreuses réformes ont été effectuées à tous les niveaux de l’économie nationale », a-t-il affirmé, notant que les secteurs financier, manufacturier et des services avaient tous
été entièrement réaménagés.
« Le Rwanda est aujourd’hui doté de la meilleure gouvernance en Afrique », a souligné M. Mathu. Cela signifie « qu’il a un niveau zéro de tolérance pour la corruption,
une très bonne protection de la vie et de la propriété privée et que la règle de droit » est entièrement respectée.
Avec toutes ces réformes en vigueur, dit-il, la seule chose qui manquait était des capitaux à long terme, et c’est à ce besoin que répond le Marché de capitaux du Rwanda.
Ce dernier sert aussi les investisseurs étrangers parce qu’il se conforme aux normes internationales de comptabilité et de transparence, a ajouté M. Mathu.
Par conséquent, ces investisseurs étrangers apportent au pays les devises étrangères dont il a besoin. En outre, a indiqué M. Mathu, ils ont toujours la possibilité de mettre fin à leurs
investissements étant donné qu’ils peuvent les vendre à tout moment sur le marché d’échange.
M. Mathu a précisé que le Marché de capitaux du Rwanda était actuellement affilié à d’autres bourses de valeur de l’Afrique de l’est : le Nairobi Stock Exchange (NSE), le Dar-es-Salaam Stock
Exchange (DES) et l’Uganda Securities Exchange (USE).
Dans le contexte de la crise financière internationale, les marchés de capitaux africains sont aujourd’hui plus importants que jamais, a-t-il souligné, parce que les échanges commerciaux entre
pays africains se multiplient. En outre, depuis le début de cette crise, « la demande pour les matières premières a baissé », et c’est pourquoi « un grand nombre
d’économies africaines cherchent des solutions de rechange » et des moyens régionaux de promouvoir la croissance économique et le développement.
Revenant sur le sujet de la l’AGOA, M. Mathu a noté les bienfaits qu’elle avait apportés au continent. « L’AGOA offre aux pays admissibles la possibilité d’exporter leurs produits aux
États-Unis et de faire des affaires avec eux », a souligné M. Mathu.
A l’issue du prochain Forum de l’AGOA, a-t-il dit, « les investisseurs africains commenceront à examiner les moyens de tirer parti des possibilités offertes par l’AGOA non seulement au
niveau national mais aussi régional » pour renforcer davantage les économies du continent.
La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) – la loi historique promulguée aux États-Unis - a eu « des effets positifs » sur toute l’Afrique
subsaharienne, dont l’un a été le développement de marchés boursiers dans de nombreux pays africains.
Robert Mathu, le directeur exécutif du Conseil consultatif du marché des capitaux du Rwanda, a mis en évidence ce fait lors d’un entretien accordé le 30 juillet à America.gov au
siège de son organisme. Il s’est exprimé à l’approche du Huitième Forum annuel de l’AGOA qui se tient cette année du 4 au 6 août à Nairobi (Kénya).
Une bourse de valeurs est essentielle à la santé du système financier, à la croissance économique durable et au développement d’un pays. Ainsi, le Marché de capitaux du Rwanda, établi en janvier
2008, joue-t-il un rôle dans le financement de projets économiques clés.
Les bourses de valeurs sont « d’une importance capitale », a expliqué M. Mathu, parce qu’elles fournissent, à des taux raisonnables, les capitaux à long terme qui sont nécessaires au
développement de l’économie.
« Une bourse d’échange permet à un pays d’allouer des capitaux à des projets de manière plus efficace que les autres systèmes de financement (…) parce que les capitaux privés sont
attirés par une seule chose : le rendement sur les investissements. Sans marché d’échange », a dit M. Mathu, « il serait impossible aux investisseurs d’avoir accès à
un vaste éventail d’investissements dans un climat concurrentiel ».
« Parce que, dans les économies occidentales, les informations relatives aux investissements sur les bourses de valeur sont ouvertes au public, celui-ci est en mesure de choisir ceux qui
offrent les meilleurs rendements et d’agir de manière avisée », a expliqué M. Mathu.
Les marchés de capitaux s’assurent que les fonds d’investissement sont offerts à des prix concurrentiels et de manière transparente au public, a-t-il ajouté.
Il a donné l’exemple d’un tel cas à la bourse du Rwanda. Le Marché de capitaux du Rwanda a mis à la disposition des investisseurs les premières émissions d’obligations de BCR Capital en janvier
2008. Les fonds durables qui ont découlé de cette offre d’investissements, servent aujourd’hui à fournir des prêts hypothécaires sur 15 et 20 ans à Rwandais désireux d’acheter une maison, ce qui
contribue à stimuler l’économie.
La plupart des investissements financés par les banques commerciales sont de court-terme, a expliqué M. Mathu. C’est pourquoi les projets à long terme, tels que les hypothèques, ne peuvent pas
être financés sans une bourse de valeur.
M. Mathu a souligné que le marché d’échange rwandais n’était qu’un aspect d’une économie qui s’était entièrement transformée depuis le génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 victimes.
« De nombreuses réformes ont été effectuées à tous les niveaux de l’économie nationale », a-t-il affirmé, notant que les secteurs financier, manufacturier et des services
avaient tous été entièrement réaménagés.
« Le Rwanda est aujourd’hui doté de la meilleure gouvernance en Afrique », a souligné M. Mathu. Cela signifie « qu’il a un niveau zéro de tolérance pour la corruption,
une très bonne protection de la vie et de la propriété privée et que la règle de droit » est entièrement respectée.
Avec toutes ces réformes en vigueur, dit-il, la seule chose qui manquait était des capitaux à long terme, et c’est à ce besoin que répond le Marché de capitaux du Rwanda.
Ce dernier sert aussi les investisseurs étrangers parce qu’il se conforme aux normes internationales de comptabilité et de transparence, a ajouté M. Mathu.
Par conséquent, ces investisseurs étrangers apportent au pays les devises étrangères dont il a besoin. En outre, a indiqué M. Mathu, ils ont toujours la possibilité de mettre fin à leurs
investissements étant donné qu’ils peuvent les vendre à tout moment sur le marché d’échange.
M. Mathu a précisé que le Marché de capitaux du Rwanda était actuellement affilié à d’autres bourses de valeur de l’Afrique de l’est : le Nairobi Stock Exchange (NSE), le Dar-es-Salaam Stock
Exchange (DES) et l’Uganda Securities Exchange (USE).
Dans le contexte de la crise financière internationale, les marchés de capitaux africains sont aujourd’hui plus importants que jamais, a-t-il souligné, parce que les échanges commerciaux entre
pays africains se multiplient. En outre, depuis le début de cette crise, « la demande pour les matières premières a baissé », et c’est pourquoi « un grand nombre
d’économies africaines cherchent des solutions de rechange » et des moyens régionaux de promouvoir la croissance économique et le développement.
Revenant sur le sujet de la l’AGOA, M. Mathu a noté les bienfaits qu’elle avait apportés au continent.
« L’AGOA offre aux pays admissibles la possibilité d’exporter leurs produits aux États-Unis et de faire des affaires avec eux », a souligné M. Mathu.
A l’issue du prochain Forum de l’AGOA, a-t-il dit, « les investisseurs africains commenceront à examiner les moyens de tirer parti des possibilités offertes par l’AGOA non seulement au
niveau national mais aussi régional » pour renforcer davantage les économies du continent.
Source : Amercica.Gov