Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 01:01

said_djinit.jpgAprès une semaine du vote massif et sans incident des Guinéens aux législatives, la crise électorale est au grand jour. L’opposition après s’être retirée de la centralisation de votes, exige désormais l’annulation pure et simple du scrutin sous prétexte que la fraude est immense et grave.

 

Le parti présidentiel ne s’est pas fait attendre. A son tour, il crie à la fraude et l’intimidation de ses représentants à Boffa et Kaloum, deux circonscriptions qu’il dispute âprement avec l’opposition et il demande l’annulation du scrutin dans ces parties concernées.

 

Said Djinnit, le facilitateur onusien dans la crise guinéenne, dare-dare quitte Dakar son lieu de poste pour Conakry ce vendredi. Il rallume ses batteries de négociation. Ce soir il a réuni le comité de suivi de l’accord du 3 juillet. Dans les heures qui suivent, il va rencontrer l’ensemble des acteurs du scrutin pour une sortie de crise. Dur, dur.

 

Ousmane Bayo

LJ partenaire de BBN

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 20:09

Près d'une semaine après la tenue des élections législatives du 28 septembre dernier, la classe politique de l'opposition exige l'annulation du scrutin électoral pour cause d'anomalies, a déclaré vendredi, le porte- parole de l'opposition Aboubacar Sylla, au cours d'une conférence de presse.

 

Ainsi, les leaders de l'opposition affirment détenir les preuves d'une mascarade électorale préparée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), en connivence avec l'administration publique pour accorder une majorité écrasante au parti au pouvoir, au sein de la future Assemblée nationale de Guinée.

 

Devant la grave de cette allégation, l'opposition guinéenne prend l'option de rejeter la totalité des résultats provisoires des différents bureaux de vote publiés par la Céni cette semaine et demande ainsi à ce que le processus électoral soit repris afin de corriger les disfonctionnements et les manquements constatés et révélés par les acteurs politiques et sociaux, concernés par le processus électoral.

 

Pour M. Sylla, la fraude massive perpétrée avant, pendant et après le vote du 28 septembre s'est traduite par des changements des procès verbaux (PV), des remplissages d'urnes, des falsifications des données électorales au cours des opérations de dépouillement dans les 38 circonscriptions électorales du pays.

 

"En dépit des mises en garde faites par l'opposition, il est au regret de constater que le pouvoir et la Céni persistent à poursuivre leur fuite en avant par la publication des résultats ne reflétant nullement la vérité des urnes lors du derniers scrutin électoral du 28 septembre", a indiqué le-porte parole de l'opposition.

 

Selon lui, au cas où  sa demande d'annulation ne sera pas prise en compte, la classe politique de l'opposition n'exclut pas de faire recourir à toutes formes légales de protestation, y compris les manifestations sur les places et voies publiques sur toute l'étendue du territoire nationale.

 

L'opposition lancera dans les jours à venir, un mot d'ordre de manifestation et de protestation à Conakry et à l'intérieur du pays, pour demander la correction de toutes les difficultés signalées dans le déroulement du processus électoral et éviter ainsi un "hold-up électoral".

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 20:00

retenu1-copie-3.jpgFace aux menaces brandies par l'opposition guinéenne pour la reprise des manifestations de rues contre les anomalies du scrutin électoral, les membres du RPG Arc- en-ciel, (parti au pouvoir) ont invité vendredi leurs militants et sympathisants au calme et à la retenue, pour la finalisation du processus électoral.

 

Au cours d'une rencontre avec la presse, le ministre secrétaire général à la présidence Youssouf Kiridi Bangoura a estimé que les acteurs politiques de l'opposition et de la mouvance doivent faire preuve de responsabilité et compréhension, afin de permettre à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de finaliser son travail de centralisation et comptage des résultats du vote.

 

Selon lui, des anomalies ont été aussi signalées par les délégués de la mouvance présidentielle dans certaines circonscriptions électorales, notamment dans la région administrative de Boké, où le vote n'a pas été favorable au parti au pouvoir.

 

Toutefois, il a précisé que le parti au pouvoir compte formuler des requêtes avec des preuves palpables à l'appui dans le but de saisir, le moment venu, la CENI et la Cour suprême pour demander une invalidation du vote dans les bureaux de vote où des fraudes ont étés orchestrées en faveurs des candidats de l'opposition.

 

Parlant des mises en garde des leaders de l'opposition, le porte-parole du RPG Arc-en-ciel Moustapha Naité a estimé que dans un jeu démocratique, les voies de recours en matière de contentieux électoraux demeurent les juridictions compétentes, notamment la Cour suprême de Guinée, et non une action visant à créer des situations de trouble dans le pays.

 

"Le temps de menace est terminé'', dit-il, avant de souligner que "la CENI est la seule institution habilitée à donner des résultats crédibles et transparents" du vote massif des citoyens guinéens le 28 septembre dernier.

 

Il a rassuré que selon les tendances du scrutin législatif, le parti au pouvoir est passe de remporter une "majorité écrasante" au sein de la nouvelle Assemblée nationale, pour soutenir les actions du président guinéen Alpha Condé, dans son plan de développement socioéconomique de la Guinée.

 

Le porte-parole de la mouvance a, pour se faire, exhorté les membres de la CENI à travailler en toute transparence et à publier les résultats sortis des urnes, pour une validation du choix des Guinéens à élire leurs représentants au parlement du pays.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:58

guinee-copie-1.jpgLes activités économiques tournent au ralenti dans la capitale guinéenne, où les commerces restent fermés, dans leur quasi-totalité, depuis le scrutin du 28 septembre, a-t-on constaté sur place.

 

Cette fermeture découle d'une psychose qui sévit dans la cité, à cause de la tension qui entoure le dépouillement des résultats issus des urnes, qui ont commencé à être diffusés au compte-gouttes par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

 Pour revenir à la paralysie des activités économiques, notamment des marchés, des commerçants interrogés par un reporter de Xinhua affirment prendre des précautions pour ne pas être victimes d'actes de vandalisme. Ces commerçants disent avoir encore en mémoire les casses qui se sont produits dans le grand marché de Madina et du côté de Taouyah, il y a environ trois mois. Casses dont les pertes ont été estimées à près de 50 milliards de francs guinéens, soit près de 5 millions d'euros, selon un rapport publié par des sources proches des milieux économiques guinéens.

 

Chérif Abdallah, président du Groupe des hommes d'affaires organisés (GOHA), a déclaré ce jeudi sur une radio locale que des mesures ont été prises pour protéger des commerces du côté de Taouyah et de la cité minière de Kamsar, où les opérateurs économiques faisaient l'objet de "menace".

 

 Le président du GOHA a indiqué que la fermeture des commerces dans la plupart des quartiers de la capitale et des provinces relève d'une décision personnelle des opérateurs économiques. Et non d'une consigne émanant d'une quelconque décision. Il a précisé que le chef de l'Etat guinéen, qu'il a eu l'honneur de rencontrer récemment, a donné des instructions à la gendarmerie pour sécuriser les marchés.

 

Des éléments de la Force de sécurisation des élections (FOSSEL) ont été déployés au niveau du grand marché de Madina et du côté de Taouyah, a-t-il souligné. Cette paralysie des activités économiques a surtout un impact sur le coût de la vie dans la cité. Car, les rares commerçants, qui ouvrent boutique, ne s'embarrassent pas de scrupules pour gonfler les prix de leurs produits, de quoi donner des sueurs froides au consommateur.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 20:39

labe.jpgLabé, capitale de la Moyenne Guinée a été retenue par le gouvernement pour abriter les festivités du 56ème anniversaire de l’indépendance nationale. La nouvelle est tombée aujourd’hui à Nzérékoré.

 

Ainsi, après Boké et la capitale de la Guinée forestière c’est celle de la région foutanienne à abriter ces festivités devant être précédées de gros investissements.

 

Même si les chantiers tardent à prendre fin faute d’une bonne organisation, ces capitales régionales ont une opportunité de changer de physionomie.

 

C’est en 2011 qu’Alpha Condé a décidé  les fêtes tournantes à l'intérieur du pays.

 

Ousmane Bayo

LJ partenaire de BBN

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 18:47

guineeLa Guinée commémore le 55ème anniversaire de son indépendance ce mercredi sur fond d'espoir d'une sortie de crise, ce malgré la crispation du climat politique, au lendemain d'un scrutin électoral dont les résultats tardent à être publiés.

 

Les Guinéens dans leur majorité aspirent à voir leur pays mettre un terme à une transition qui a duré près de trois ans, par la mise en place d'une assemblée nationale, où toutes les sensibilités seront représentées. D'où la mobilisation lors du scrutin du samedi dernier. La tenue de ce scrutin a été rendue possible grâce à un concours des partenaires au développement, notamment les Nations Unies et l'Union Européenne, qui ont déployé de gros efforts, pour emmener les acteurs politiques guinéens à transcender leurs divergences.

 

Malgré la tension qui entoure la procédure de compilation des résultats, il est à espérer que les parties prenantes au processus électoral, vont de nouveau privilégier le consensus, afin d'éviter des jours sombres à leur pays, qui a besoin d'accalmie, pour relever ses défis de développement. C'est dans ce contexte que se tient ce 55ème anniversaire de l'indépendance de la Guinée. Une fête célébrée à N'Zérékoré, principale agglomération du sud du pays, située à 1.000 kilomètres de la capitale. Les membres du gouvernement y compris le chef de l'Etat ont fait le déplacement au grand complet. La ville a fait sa toilette de jouvence pour l'occasion, avec de nouvelles infrastructures qui ont été bâties, dans le cadre de ce programme de festivités commémoratives de cet anniversaire.

 

Cette fête roulante initiée par le président Alpha Condé, depuis son avènement au pouvoir en 2010, a pour but de doter les villes provinciales d'infrastructures. L'année dernière la fête a été célébrée à Boké, dans l'extrême ouest de la Basse Guinée.

 

Parmi les infrastructures construites à N'Zérékoré, il y a des villas pour les hôtes, la préfecture et une résidence pour le préfet, a confié à une source proche du comité d'organisation des festivités à un reporter de Xinhua. La ville a aussi été dotée de moyens logistiques pour l'approvisionnement en eau et en électricité également. Le bitumage de la voirie urbaine est venue couronner ce chapelet d'infrastructures dont N'Zérékoré est l'heureuse bénéficiaire à l'occasion de 55ème anniversaire de la Guinée.

 

L'indépendance de la Guinée revêt un caractère singulier, du fait que lors du Référendum gaulliste du 28 septembre 1958, le pays a été le seul à voter Non. Ce qui lui a permis de sortir du joug colonial. Et le 2 octobre de la même année, elle accédait à cette indépendance. Mettant ainsi un terme à la servitude de son peuple sous la botte de la France.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 00:17

Le premier vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de Guinée, Ibrahima Kalil Keita, a annoncé lundi le report du délai de publication des résultats des élections législatives, initialement prévu pour le mercredi prochain.

 

Selon lui, la commission électorale de totalisation n'a reçu encore aucun procès verbal (PV) de centralisation des résultats en provenance des régions administratives du pays.

 

 Face aux spéculations et aux pronostics avancés par certains partis politiques quant à leurs victoires dans les circonscriptions électorales de Guinée, la (Céni) a invité les responsables à garder la sérénité et le calme, pour laisser l'institution faire le travail de capitalisation dans les regèles de l'art.

 

Pour M. Keita, des moyens logiciels de transport adaptés seront opérationnels dès mardi pour la collecte des PV et leurs acheminements vers Conakry, siège de la commission électorale.

 

Il a affirmé que son institution est la seule habilité à donner des résultats des votes selon la loi et que "tout résultat qui n'émane pas de la (Céni) doit être considéré comme nul et de nul effet".

 

Selon les dispositions du code électoral en son article 89, la publication des résultats du vote dans un délai de 72 heures entre en vigueur dès après la réception du dernier procès verbal du scrutin électoral, a précisé le directeur du département juridique de la (Céni), Monsieur Kébé.

 

 Pendant ce temps, les leaders politiques de l'opposition réunis d'urgence lundi au siège de l'Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) en banlieue de Conakry ont déclaré détenir des preuves palpables des "résultats trafiqués et tripatouillés" par les commissions de centralisations, en complicité avec certains commis de l'administration publique guinéenne.

 

Dans une déclaration solennelle, Sidya Touré, président de l'Union des forces républicaines (Ufr) a affirme que l'opposition envisage de rejeter les résultats si aucune correction n'est apportée par la (Céni) avant la publication provisoire.

 

Il estime que les leaders de l'opposition sont en droit de dénoncer le processus et d'engager des possibilités d'entreprendre d'autres actions de protestation des résultats issus des urnes mais falsifiées au profit du RPG Arc-en-ciel (parti au pouvoir).

 

Au cours d'une conférence de presse tenue lundi, le porte- parole de la mouvance présidentielle Moustapha Naité a exprimé le réconfort du parti au pouvoir pour sa brillante victoire qui s'annonce bientôt suite à l'organisation des élections législatives samedi dernier.

 

Pour lui, l'organisation du scrutin législatif a démontré la détermination des populations guinéennes à accompagner les " œuvres" du président guinéen Alpha Condé au pouvoir depuis 2010.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 17:39

Guinée : Report de la publication des résultats du vote des législatives 2013Des organisations de défense des droits humains se disant préoccupées par les incidents survenus durant la campagne électorale, appellent l'ensemble des acteurs, politiques et sécuritaires, "au calme et à la retenue afin de garantir le bon déroulement du scrutin".

 

Dans une déclaration publiée à la veille de ce scrutin, ces ONG dont la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme (OGDH) rappellent que "les conditions de tenue de ce processus électoral s'appuient sur un accord politique, signé par l'ensemble des acteurs le 3 juillet dernier". Accord qui sera suivi d'une nouvelle concertation, les 20 et 21 septembre, qui a abouti au report du scrutin au 28 septembre.

 

"C'est un moment très important de la vie politique nationale : après la première élection présidentielle libre de 2010, cinq millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants et disposer enfin d'une représentation nationale légitime, dernière étape de la transition démocratique à l'œuvre en Guinée", selon la FIDH.

 

L'ONG regrette les incidents survenus dans certains quartiers de Conakry, notamment Hamdallaye et Taouyah, ont été le théâtre d'affrontements violents entre les 21 et 24 septembre, où "l'appartenance communautaire a parfois semblé prendre le pas sur l'appartenance politique".

 

Selon un bilan officiel, "un gendarme a été tué et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, parfois grièvement. Au moins trois maisons ont également été pillées et incendiées. Le calme semble néanmoins être revenu depuis mercredi", souligne la déclaration.

 

Ces organisations rappellent que le 28 septembre, anniversaire de l'indépendance nationale, sera également "le quatrième anniversaire des massacres commis au stade de Conakry en 2009." Elles annoncent également que les associations de victimes reporteront les commémorations prévues ce jour-là, en attendant les résultats définitifs de l'élection.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 20:47

Trois concessions et leurs contenues ont été brûlés mardi, suite à la reprises des hostilités entre des militants et des familles accusées d'appartenir à des camps politiques adverses de l'opposition et de la mouvance présidentielle, dans la commune urbaine de Ratoma, a-t-on appris de source sécuritaire.

 

Selon le coordinateur des escadrons mobiles de Guinée et commandant de l'escadron de Hamdallay, les affrontements débutés dans la matinée se sont intensifiés et se sont étendus dans d'autres quartiers de la commune où des biens ont été saccagés et volés par des jeunes manifestants plongés dans un affrontement violents, à Hamdallaye et à Taouyah, dans une commune réputée proche de l'opposition radicale.

 

Ces actes de vengeances et d'attaques ciblées perpétré par les manifestants ont été condamnés par le gouvernement guinéen à travers son porte-parole Albert Damantang Camara sur les médias d'Etats.

 

Devant la gravité de la situation, des compagnies d'escadron mobiles composées de plusieurs agents ont été déployées sur le terrain pour maintenir l'ordre.

 

Toutefois, malgré la présence des agents de police et de la gendarmerie nationale, la foule n'a pas abdiqué devant les coups de gourdins et l'ampleur du gaz lacrymogène envoyé par les forces de l'ordre en direction de la foule.

 

Dans la soirée du lundi, le ministre guinéen des droits de l'homme et des libertés publiques Kalifa Gassama Diaby en compagnie de Dr Oussou Fofana, vice-président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont effectué une descente sur les lieux des affrontements pour sensibiliser les jeunes et les inviter à rester calme pour bannir toute violence dans les comportements.

 

A l'approche du scrutin législatif du 28 septembre, la capitale guinéenne et certaines villes de l'intérieur du pays font l'objet de violence et d'affrontements entre les inconditionnels de la mouvance et ceux de l'opposition guinéenne.

 

A derniers instants, le commandant Cissé affirme que la situation est sous contrôle et qu'un "calme éphémère" serait revenu grâce à la présence des agents de forces de l'ordre.

 

Xinhua

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 09:11

Gassama_kalifa.jpgLe ministre des Droits de l’homme, Kalifa Gassama Diaby et le vice-président de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana sont descendus sur le terrain pour calmer les jeunes en furie dans les quartiers de Taouya et sur l’axe Hamdallaye-Bambeto.

 

D’abord ils ont commencé par le Petit Lac, sis à Taouya d’où est partie la présente manifestation. Puis ils ont emprunté la route le Prince de Hamdallaye au rond-point de Bambeto. Ils ont effectué cet itinéraire à pied.

 

Partout, ils ont demandé aux jeunes de cesser la violence et quitter la rue. A Bambeto, Gassama Diaby leur a tenu un discours fraternel et les invités à mettre l’intérêt de la patrie au-dessus de tout.

 

Avec ce passage de ces deux personnalités plus les appels lancés au paravent par Cellou Dalein Diallo, son épouse Mme Halimatou et celui du gouvernement, on croyait que le calme serait revenu. Peine perdu, les violences ont repris ce matin sur cet axe.

 

Les deux derniers jours des bandits ont attaqué des passants et emporté les biens qu’ils portaient. Seulement, il y a lieu de se demander ce que revendiquent ces jeunes.

 

Boubacar Diallo

LJ partenaire de BBN

Partager cet article
Repost0