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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 15:52

Le président sud-africain Jacob Zuma a regretté lundi que la France octroie une forme de "reconnaissance" aux auteurs de coups d'Etat en Afrique, en ayant invité les dirigeants de Guinée et du Niger à un sommet Afrique-France à Nice (sud-est).

Nous ne voulons pas encourager les militaires à renverser les dirigeants en place à et prendre le pouvoir; les inviter signifie une reconnaissance, c'est ainsi que c'est interprété sur le continent", a-t-il déclaré à la chaîne France 24, en marge du sommet.

 

"Nous souhaiterions que ces gens n'aient pas cette reconnaissance, parce que s'ils sont reconnus ici au même niveau pratiquement que les autres chefs d'Etat, cela pose un problème pour l'Afrique", a ajouté le président sud-africain.

 

Jacob Zuma était interrogé sur le fait que les juntes de Guinée et du Niger, qui ont pris le pouvoir par la force, sont représentées à ce sommet franco-africain.

 

"Ils ne devraient pas pouvoir entreprendre des coups d'Etat. C'est contre la culture démocratique que nous essayons de promouvoir en Afrique", a-t-il ajouté.

 

Jacob Zuma et le président français Nicolas Sarkozy ont déjeuné ensemble lundi à Nice, avant l'ouverture du sommet. Le déjeuner a été consacré en grande partie à la gouvernance mondiale sur laquelle les Africains veulent avoir une influence croissante, a fait savoir la présidence française.

 

"Il faut être prêt à faire une place à l'Afrique dans la gouvernance mondiale", a déclaré Nicolas Sarkozy en ouvrant les travaux du sommet. "Aucun, absolument aucun des grands problèmes auxquels notre monde est confronté ne pourra trouver de solution sans la participation active du continent africain", a-t-il ajouté.

 

AFP

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 13:39

Tout juste avant son départ pour le sommet France-Afrique de Nice, le général Sékouba Konaté a signé un décret remaniant à fond le département des Finances. Le ministre de tutelle, Kerfalla Yansané, qui n’aurait pas été dans le secret des dieux a menacé de démissionner depuis Abidjan où il se trouvait si l’acte était diffusé.

Un décret remaniant et curant à fond le département stratégique de l’Economie et des Finances avait été soumis à la signature du général Sékouba Konaté tout juste avant son départ pour Nice où il devait prendre part au 25ème sommet France Afrique.

 

Le décret pourtant effectivement signé ne sera toutefois pas diffusé. Selon nos informations, le ministre de l’Economie et des Finances, qui n’était pas à la base des propositions soumises, a menacé de démissionner depuis Abidjan où il se trouvait si l’acte était diffusé.

 

Le tout maintenant est de savoir qui est à la base de cette proposition de décret. L’on sait en tout cas que depuis qu’il est aux commandes de la transition, le général Sékouba Konaté prend soin, à chaque décret qu’il signe, de préciser de qui vient la proposition. Aurait-on alors utilisé le nom du ministre à son insu ? Tout porte en tout cas à le croire.

 

Selon toujours nos informations, le décret aurait disparu dans le circuit du secrétariat général du gouvernement d’où on n’en trouve nulle trace. Dans ce décret qui chamboulait complètement le département des Finances, l’actuel directeur du budget, M. Diaré, quittait son poste pour le ministère des Mines où il était promu secrétaire général. Et un autre divisionnaire, Ben Condé, prenait la direction des investissements publics et de la dette en remplacement de M. Conté. Et M. Bobo Diallo, proche du ministre secrétaire général à la présidence Tibou Kamara, était promu directeur adjoint des investissements publics et de la dette.

 

Selon d’ailleurs les informations à notre disposition, M. Diaré préférait rendre le tablier que d’occuper ses nouvelles fonctions. Ce dernier qui fait partie du cercle restreint des cadres des Finances qui peuvent faire une analyse du Tableau des opérations financières de l’Etat (TOFE) a déjà été pressenti pour être ministre.

 

Si tout le monde convient qu’il faut nettoyer les écuries d’Augias que constitue aujourd’hui le ministère des Finances (pour le débarrasser par exemple des notables comme Mado A. K. Thiam, directrice du Trésor), toutefois cette réorganisation devrait venir du ministre de tutelle.

 

En tout état de cause, plusieurs personnes ne comprennent pas l’urgence de touts ces décrets à quelques 20 jours des élections présidentielles. Parce que cela coule de source que le nouveau président et le nouveau gouvernement qui viendront retoucheront tout cela. Où est alors l’importance d’être nommé pour un mois ? A moins qu’il n’y ait des dessous dans ces décrets qui nous échappent...

 

Souadou Diallo

pour www.lejour.info partenaire de www.ondes-guinee.info

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 17:05

 

Selon les informations qui viennent de nous parvenir, plusieurs officiers de l’armée guinéenne seraient menacés d’arrestation dans les heures qui suivent.

 

A quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 27 juin, plusieurs officiers seraient sous le coup d’une arrestation injustifiée. C’est du moins ce que font état, des informations qui viennent de parvenir à notre Desk.

 

Nos sources soutiennent que parmi ces hauts gradés, figure l’ex-chef d’Etat major adjoint de la Marine, le lieutenant-colonel Alpha Ousmane Diallo. Selon ces sources, l’officier, un des fils de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Elhadj Boubacar Biro Diallo « est sérieusement visé et son arrestation est programmée après le départ du général Sékouba Konaté pour la France où il va prendre part au sommet France-Afrique de Nice.»

 

Les arrestations arbitraires de militaires commencent à inquiéter l’opinion. Une chose est sûre, si les vagues d’arrestations annoncées arrivaient à se concrétiser, en l’absence du président intérimaire, le général Sékouba Konaté, elles viendront s’ajouter à plusieurs autres effectuées fin mars de la même façon.

 

Les Commandants Marcel Guilavogui, neveu du Capitaine Moussa Dadis Camara et Gono Sangaré ainsi que plusieurs autres officiers avaient été mis aux arrêts, à cette date, pour avoir « tenté d’organiser une mutinerie au camp d’entraînement de Kaléyah dans la préfecture de Forécariah », selon une source militaire sous le couvert de l’anonymat.

 

Depuis, ces militaires croupissent en prison, sans justification aucune, au vu et au su des autorités de la transition qui prônent pourtant la paix et la réconciliation.

 

Moustapha Condé

pour www.lejourguinee.com partenaire de www.ondes-guinee.info

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 08:23

 

L'UFDG a organisé un grand meeting à l'esplanade du palais du peuple hier, 25 mai 2010. Un meeting auquel a pris part le candidat du parti aux élections présidentielles du 27 juin, le parti de Cellou Dalein Diallo.

 

Selon Bah Oury, vice-président de ladite formation politique, chargé des relations extérieures, c'est une occasion pour mobiliser cette jeunesse autour d'un idéal qui consiste à bâtir l'avenir du continent qui repose sur l'intégralité africaine. Comme l'auraient souhaité les pères fondateurs de l'OUA en 1963.

 

Il est à noter que les militants et sympathisants de l'UFDG, tous des jeunes, sont sortis par dizaines des milliers. Ceux-ci sur pieds et sur motos se sont offert un véritable carnaval ayant occasionné des interminables bouchons dans la cité.

 

Mais ce qui est fort regrettable, des jeunes gens se sont donné aussi la mort. Présentement, on dénombre trois morts par accident de moto à Bambéto, Bomboly et Wanindara et des blessés. Il y aurait eu encore deux morts à Hamdallaye. Ce qui dénote bien le manque d'éducation civique chez les militants des partis politiques de toute obédience confondue.

 

Une chose que les responsables des partis politiques doivent corriger. Car la campagne présidentielle ne fait que démarrer.

 

Gabriel Soumah

pour www.lejour.info partenaire de www.ondes-guinee.info

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 21:59

Au cours d'une rencontre avec les responsables politiques guinéens, le colonel Nouhou Thiam, chef d'état-major de l'armée, a tenu un discours d'une fermeté et d'une intégrité rares. Il a promis que l'institution militaire ferait respecter le calme pendant le scrutin présidentiel du 27 juin et se mettrait à la disposition du futur président. Lent basculement démocratique ou simple méthode Coué ?

 

L'armée guinéenne serait-elle en train de basculer, lentement mais sûrement, dans le camp des démocrates ? C'est du moins ce que l'on pourrait conclure des récentes déclarations du chef d'état-major, le colonel Nouhou Thiam, par ailleurs également coordinateur général de la nouvelle force de sécurisation du processus électoral (FOSOPEL). Au cours d'une rencontre, mercredi 19 mai, avec les dirigeants politiques et leurs représentants au Palais du peuple (Assemblée nationale), celui-ci a fait preuve d'un language autoritaire - comme à son habitude - mais pour la bonne cause.

« La campagne commence, nous voulons que chacun prenne ses responsabilités, que chacun se mette en tête que la paix n'a pas de prix, nous exigeons du calme et la sérénité pour le peuple de Guinée », a-t-il indiqué, non sans mettre en garde « tous ceux qui attenteraient à l'ordre public et à la sécurité » avant, pendant et après l'élection présidentielle du 27 juin. Nouhou Thiam a également demandé aux leaders politiques de « sensibiliser leurs militants afin d'éviter tout dérapage (...). Une campagne (électorale) ne veut pas dire casse de voitures, campagne ne veut pas dire casse de boutiques, campagne ne veut pas dire injures, campagne ne veut pas dire jets de pierres, etc. », a-t-il insisté. Avant de menacer : « L'armée n'hésitera pas à mâter s'il y a des débordements ».

Ingérences et manipulations

Le chef d'état-major s'est également voulu rassurant. Il a même paru désavouer le comportement passé de l'armée. « Je vous donne l'assurance que les forces armées seront neutres tout au long de cette transition (...). Il n'y aura plus de trafic d'influence, plus d'ingérence, plus de manipulations », a-t-il assuré, reconnaissant donc qu'il y en avait auparavant. Selon lui, l'armée doit désormais accompagner le processus « de façon responsable ». « L'armée sera à la disposition de celui qui sera démocratiquement élu, c'est pourquoi nous allons vous demander de vous accepter, de vous aimer. Vous n'êtes pas des ennemis, mais des adversaires », a-t-il précisé.

Les paroles du chef d'état-major, dans lesquelles autorité et respect du peuple se mêlaient étroitement, ont été bien perçues par les principaux responsables politiques présents lors de la rencontre. « Je me réjouis de constater que l'armée guinéenne reste fidèle aux engagements pris par le général Sékouba Konaté de restaurer la démocratie et d'œuvrer pour le retour à l'ordre constitutionnel », a déclaré le candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo. « J'avais une fois dit que le peuple de Guinée n'avait pas à désespérer de son armée et qu'au sein de la grande muette guinéenne il y avait bien des patriotes, des républicains et des démocrates », a-t-il ajouté.

Méthode Coué

François Lonsény Fall, du Front uni pour la démocratie et le changement (FUDC), a également exprimé sa satisfaction, tout en marquant un peu plus de réserve. « Je pense que si l'armée réaffirme cette vocation républicaine, on doit s'en féliciter (...). Nous nous avons toujours voulu d'une armée républicaine respectueuse des institutions, mieux formée et mieux équipée, une armée qui se donne à la défense du territoire national et pourquoi pas aussi au maintien de la paix », a-t-il déclaré.

Reste que - et chacun le sait en Guinée -, sans une réforme en profondeur, l'armée demeure le principal facteur d'instabilité du pays. En dépit des discours rassurants, et proches de la méthode Coué, de ceux qui sont à sa tête.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 21:36

 

Au cours d'une rencontre avec les responsables politiques guinéens, le colonel Nouhou Thiam, chef d'état-major de l'armée, a tenu un discours d'une fermeté et d'une intégrité rares. Il a promis que l'institution militaire ferait respecter le calme pendant le scrutin présidentiel du 27 juin et se mettrait à la disposition du futur président. Lent basculement démocratique ou simple méthode Coué ?

 

L'armée guinéenne serait-elle en train de basculer, lentement mais sûrement, dans le camp des démocrates ? C'est du moins ce que l'on pourrait conclure des récentes déclarations du chef d'état-major, le colonel Nouhou Thiam, par ailleurs également coordinateur général de la nouvelle force de sécurisation du processus électoral (FOSOPEL).

 

Au cours d'une rencontre, mercredi 19 mai, avec les dirigeants politiques et leurs représentants au Palais du peuple (Assemblée nationale), celui-ci a fait preuve d'un language autoritaire - comme à son habitude - mais pour la bonne cause.

 

« La campagne commence, nous voulons que chacun prenne ses responsabilités, que chacun se mette en tête que la paix n'a pas de prix, nous exigeons du calme et la sérénité pour le peuple de Guinée », a-t-il indiqué, non sans mettre en garde « tous ceux qui attenteraient à l'ordre public et à la sécurité » avant, pendant et après l'élection présidentielle du 27 juin. Nouhou Thiam a également demandé aux leaders politiques de « sensibiliser leurs militants afin d'éviter tout dérapage (...). Une campagne (électorale) ne veut pas dire casse de voitures, campagne ne veut pas dire casse de boutiques, campagne ne veut pas dire injures, campagne ne veut pas dire jets de pierres, etc. », a-t-il insisté. Avant de menacer : « L'armée n'hésitera pas à mâter s'il y a des débordements ».

 

Ingérences et manipulations

 

Le chef d'état-major s'est également voulu rassurant. Il a même paru désavouer le comportement passé de l'armée. « Je vous donne l'assurance que les forces armées seront neutres tout au long de cette transition (...). Il n'y aura plus de trafic d'influence, plus d'ingérence, plus de manipulations », a-t-il assuré, reconnaissant donc qu'il y en avait auparavant. Selon lui, l'armée doit désormais accompagner le processus « de façon responsable ». « L'armée sera à la disposition de celui qui sera démocratiquement élu, c'est pourquoi nous allons vous demander de vous accepter, de vous aimer. Vous n'êtes pas des ennemis, mais des adversaires », a-t-il précisé.

 

Les paroles du chef d'état-major, dans lesquelles autorité et respect du peuple se mêlaient étroitement, ont été bien perçues par les principaux responsables politiques présents lors de la rencontre. « Je me réjouis de constater que l'armée guinéenne reste fidèle aux engagements pris par le général Sékouba Konaté de restaurer la démocratie et d'œuvrer pour le retour à l'ordre constitutionnel », a déclaré le candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo. « J'avais une fois dit que le peuple de Guinée n'avait pas à désespérer de son armée et qu'au sein de la grande muette guinéenne il y avait bien des patriotes, des républicains et des démocrates », a-t-il ajouté.

 

Méthode Coué

 

François Lonsény Fall, du Front uni pour la démocratie et le changement (FUDC), a également exprimé sa satisfaction, tout en marquant un peu plus de réserve. « Je pense que si l'armée réaffirme cette vocation républicaine, on doit s'en féliciter (...). Nous nous avons toujours voulu d'une armée républicaine respectueuse des institutions, mieux formée et mieux équipée, une armée qui se donne à la défense du territoire national et pourquoi pas aussi au maintien de la paix », a-t-il déclaré.

 

Reste que - et chacun le sait en Guinée -, sans une réforme en profondeur, l'armée demeure le principal facteur d'instabilité du pays. En dépit des discours rassurants, et proches de la méthode Coué, de ceux qui sont à sa tête.

 

Source : JA

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 16:17

 

Une foule immense a accueilli hier à Conakry, l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle du 27 juin, Cellou Dalein Diallo, qui rentrait de Côte d’Ivoire après une tournée dans la région, a constaté l’Afp.

 

Les manifestants s’étaient déployés de l’aéroport jusqu’au siège du parti du candidat, l’Ufdg (Union des forces démocratiques de Guinée) dans le quartier de Belle-Vue.

 

Les partisans affirmaient être "des dizaines de milliers", mais leur nombre n’a pu être estimé par l’Afp.Dès le matin, ils avaient occupé lesrues de la banlieue de Conakry, défilant à moto, en voiture, en minibus ou à pied. Sur leurs pancartes et banderoles, on pouvait lire : "Cellou président", "le 27 juin, y a pas match", "il suffit d’un seul tour pour porter l’Ufdg au pouvoir".

 

La manifestation, encadrée par les forces de l’ordre - Police et Gendarmerie - et qui s’est terminée dans le calme, a provoqué un gigantesque embouteillage, une bonne partie de la journée, dans les quartiers de Belle-Vue, Dar-es-Salam, Bambéto et la zone de l’aéroport, considérés comme des fiefs de l’opposition durant les 24 ans de règne du défunt général Lansana Conté (1984-2008).

 

M. Dalein Diallo n’a pas fait de discours à l’aéroport. Il a néanmoins déclaré devant des journalistes que le montant de la caution exigée par la Commission électorale pour chaque candidat - 500 millions de francs Cfa, soit 100.000 dollars - était "exorbitant". Mais il s’est empressé d’ajouter : "nous allons et pouvons y faire face".

 

 

 

Source : AFP

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 10:15

 

Ceux qui militent pour un retour en Guinée - et aux affaires - du capitaine Moussa Dadis Camara ne sont pas nombreux. Mais ils essaient de faire jouer leur pouvoir de nuisance pour soutirer des fonds au pays. Par l'intermédiaire de leur chef.

 

Les groupuscules que, le 28 avril, Jean-Marie Doré a mis en garde contre toute tentative de prendre en otage les élections du mois de juin se réclament du mouvement « Azaro ».

 

Dirigé par Étienne Onomo, l’oncle maternel de Moussa Dadis Camara, ledit mouvement milite pour le retour en Guinée de l’ancien chef de la junte. Faute de quoi il menace d’empêcher la tenue de l’élection en Guinée forestière, la région natale de Dadis.

 

Azaro compte une centaine de membres, jeunes pour la plupart, dont certains ont manifesté contre l’arrivée, le 4 avril, d’une « mission de contact » de l’Union européenne.

 

À en croire l’entourage de Sékouba Konaté, l’actuel chef de l’État, Dadis lui-même n’en finit pas de demander de l’argent aux autorités. Plus de 2 millions de dollars lui auraient ainsi été versés depuis son installation à Ouagadougou.

 

Une manne que le gouvernement le soupçonne d’utiliser pour financer les activités de ses partisans en Guinée forestière. Et dont, en conséquence, il menace d’interrompre le versement.

 

Source : Jeune Afrique

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 14:13

 

Le président du CNDD par intérim, le général Sékouba Konaté, à quitte Conakry ce matin pour Malabo, la capitale équato-guinéenne, où il séjournera jusqu’à Vendredi, selon un communique de la junte diffusé sur les antennes des medias d’Etat.

 

Selon une source proche de la presidence, le déplacement du chef intérimaire de la junte sera ponctué par une escale à Abidjan et à Ouagadougou où il aura une brève entrevue avec le Capitaine Dadis Camara en exil au Burkina Faso.

 

La rédaction

 

Source . www.ondes-guinee.info

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 11:52

 

Le président burkinabé Blaise Compaoré a reçu dimanche à Ouagadougou une délégation du Groupe de contact international sur la Guinée. Cette délégation était conduite par Saïd Djinnit et Ibrahima Fall, respectivement représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l'Ouest et représentant de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

 

Avec le président Compaoré, les deux personnalités ont fait le point de la situation qui prévaut actuellement en Guinée et évoqué les progrès réalisés dans le processus de retour à une vie constitutionnelle normale.

 

Ibrahima Fall a révélé que la séance de travail s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la prochaine réunion du Groupe de contact international qui aura lieu les 15 et 16 mai 2010 à Conakry.

 

Selon lui, le Groupe de contact international a joué un rôle d'interface avec les autorités guinéennes en vue d'une sortie de crise dans ce pays.

 

Le président a fait remarquer que le président de la transition en Guinée a réaffirmé sa volonté d'organiser l'élection présidentielle le 27 juin prochain.

 

"Il (président guinéen) a pris par décret d'adopter le projet de constitution qui a été préparé par le Conseil national de transition et convoqué le corps électoral guinéen", a-t-il dit.

 

"Nous attendons à ce que un décret puisse adopter le code électoral guinéen", a-t-il fait remarquer.

 

Selon Saïd Djinnit, ils ont également parlé des perspectives de collaboration pour continuer à rassurer les parties guinéennes au moment où la voie est ouverte pour la tenue des élections, le 27 juin prochain.

 

La campagne électorale en Guinée s'ouvre en principe le 27 mai prochain et va se dérouler dans les 33 circonscriptions électorales à l'intérieur du pays et dans les 18 ambassades et consulats retenus.

 

Le scrutin du 27 juin avec un éventuel second tour prévu pour le 18 juillet 2010 mettra un terme à une période de transition associant gouvernement et opposition.

 

Source : Xinhua

 

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