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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 09:20

exaction_militaire_01-copie-1.jpgLe président Alpha Condé a reçu hier jeudi les jeunes arrêtés récemment à Conakry puis déportés et sévèrement torturés à Soronkony, un camp militaire, sis à Kankan.

 

Cette audience est un réconfort moral pour ces 32 jeunes le 33ème ayant succombé à Dakar des suites de la torture subie durant leur détention.

 

Pour rappel, ces jeunes ont été arrêtés à Molatoureya, commune de Ratoma après les violences entre partisans de la mouvance et de l’opposition après l’incendie d’un véhicule de l’UFDG à quelques jours du scrutin législatif.

 

Ces jeunes, déportés ont été torturés, humiliés et leur communauté insulté par leurs tortionnaires dans une caserne de rangers formés par l’armée américaine. Leur libération a été obtenue grâce à l’implication personne de l’ambassadeur des USA en Guinée et du ministre guinéen de Droits de l’homme, Diaby Gassama.

 

 

Alpha Condé leur promet la justice. Cette audience intervient au lendemain de sa sortie sur BBC contre l’impunité et la corruption dans le pays.

 

Sa parole sera-t-elle traduite par des actes ? Attendons de voir.

 

Gabriel Soumah

LJ partenaire de BBN

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 07:08

matoto.jpgLe président de la Céni, Bakary Fofana, a donné ce jeudi 17 octobre les résultats provisoires du scrutin législatif pour la circonscription électorale de Matoto. Les voici

 

Sur  800 bureaux de vote, il y a eu 779 bureaux de vote pris en charge pour 437 251 électeurs inscrits, votants 293 609, bulletins nuls  20 350. Le taux de participation est de  67,15%.

 

Au proportionnel, le Rpg-Arc-en-ciel récolte 103 363 voix soit  37,83%. L’Ufdg obtient 70 999 voix, soit 25,98%, vient l’UFR avec 53 392 voix, soit 19,54%.

 

A l’uninominal, on a enregistré 437 251 inscrits pour 293 609 votants. Le taux de participation est de 67,15%.

 

Mohamed Aly Doumbouya, candidat de l’Ufr obtient 112 437 voix soit 41, 93  %.  Mamadouba Toss Camara, candidat du Rpg-Arc-en-cial avec 110 709 voix soit 41,28 %.

 

Ibrahima Bah

LJ partenaire de BBN

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 08:19

caprioglio_250_250.jpgC’est toujours l'attente en Guinée-Conakry, presque trois semaines après les élections législatives. L’attention est tournée plus particulièrement vers la zone de Matoto.

 

En effet, cette commune de Conakry est la principale circonscription du pays et elle pourrait faire basculer la tendance.

 

Les premiers chiffres donnaient l'opposition en tête à Matoto, mais le parti au pouvoir a déposé plusieurs recours et la Commission électorale a décidé de tout recompter. Une opération qui se déroule alors qu’il ne reste plus dans le pays que les observateurs envoyés par l'Union européenne.

 

Ils ne devaient que regarder, mais par la force des choses les observateurs européens se retrouvent bien malgré eux au centre des conflits de la commune de Matoto. Sans intervenir dans le processus électoral, les membres de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOEUE) jouent désormais un rôle de garant et d’apaisement face à une crise de confiance totale entre le parti au pouvoir et l’opposition.

 

A tel point que deux observateurs montent la garde toutes les nuits devant la porte cadenassée de la salle des travaux de la commission administrative de centralisation des votes : « Souvent, cela arrive très tard la nuit avec des travaux qui reprennent normalement le matin. Il faut garantir une présence européenne perçue comme très importante, voire fondamentale, pour l’intégrité du scrutin », explique Tommaso Caprioglio, le chef observateur adjoint de la mission européenne.

 

Rfi

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 09:27

affaire-alpha-beny_250_200.jpgRien ne va plus entre le président guinéen Alpha Condé et le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz, accusé d'avoir acquis frauduleusement des permis miniers au mont Simandou. Et la note que la CIA aurait remise au chef d'État guinéen en août 2013 ne risque pas d'apaiser les hostilités.

 

Une note d'une quinzaine de pages attribuée à la CIA a, selon nos sources, été remise en août 2013 au président Condé. Sa version traduite en français, dont J.A. a pris connaissance, porte sur le financement des partis d'opposition guinéens, en particulier de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et de ses deux ailes rivales, celle de Cellou Dalein Diallo et celle d'Oury Bah.

 

Ce document fait également apparaître deux personnages, deux Israéliens, en relation, selon ses rédacteurs, avec Beny Steinmetz et/ou avec BSGR : le diamantaire Victor Kenan, installé à Conakry depuis vingt ans (mais désormais persona non grata en Guinée) et un certain Victor Nassar, qui fut brièvement incarcéré à Madagascar début 2012 pour tentative supposée de coup d'État, que la note présente comme un ancien "conseiller en sécurité de BSGR". Surtout, cette note très détaillée revient sur un épisode concomitant à l'acquisition des blocs miniers de Simandou par BSGR : la signature le 4 mai 2009 d'un contrat de sécurité entre le capitaine Dadis Camara alors au pouvoir et la firme israélienne CST Global - contrat qui a nécessité le déplacement à Conakry d'anciens responsables israéliens tel Shlomo Ben Ami, le général Ziv, Nissim Zvili, et même l'ex-Premier ministre et mentor de Steinmetz, Ehoud Olmert. Kenan aurait facilité la conclusion du contrat, et Nassar a par la suite été l'un des principaux formateurs de l'unité des "bérets rouges" de Dadis, laquelle s'illustra dans le massacre du stade de Conakry le 28 septembre 2009.

 

Le document se garde cependant de mettre directement en cause la galaxie Steinmetz-BSGR dans l'attaque contre la résidence d'Alpha Condé en juillet 2011 ou dans une tentative de coup d'État : "Aucune preuve concrète d'un tel plan n'a encore vu le jour", conclut-elle.

 

Source : Jeune Afrique

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:16

mamadie-tour.jpgRien ne va plus entre le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz et le président guinéen Alpha Condé. Accusé par ce dernier d'avoir acquis frauduleusement des permis miniers au mont Simandou, le magnat du diamant est décidé à se battre jusqu'au bout. Retour en 2008, année de l'acquisition des blocs de Simandou.

 

BSGR est entré en Guinée par la petite porte fin 2005. À l’affût de nouvelles opportunités, mais ignorant des réalités du pays, le groupe a recours à des intermédiaires. Il y a là le diamantaire israélien Victor Kenan, installé à Conakry depuis vingt ans, et les hommes d’affaires franco-israéliens Michael Noy, Frédéric Cilins et Avraham Lev Ran, qui connaissent la Guinée pour y exporter des médicaments.

 

En février 2006, BSGR s’implante sur deux petites concessions près du mont Simandou, non loin de la bourgade de Zogota, en Guinée forestière. Il y recherche du diamant, il va tomber sur du fer. Un jour de mars 2006, le Sud-Africain Marc Struik, chef de la division mines chez BSGR, appelle Steinmetz du haut d’une colline?: "Beny? Vous ne me croirez pas. Je suis assis sur une montagne de fer?!" Le même Struik confiera quelques années plus tard que tout le monde, au sein du staff dirigeant de BSGR, était "complètement excité" par cette découverte?: "À l’époque, les cours du minerai de fer étaient au plus haut et on estimait qu’il y en avait pour 3 milliards de tonnes de haute qualité dans le coin." Dans le coin, c’est-à-dire sur la chaîne du Simandou, au-delà des deux petites parcelles attribuées à BSGR. Le problème, c’est que quelqu’un était déjà sur le coup depuis 1997?: le mastodonte anglo-australien Rio Tinto, détenteur des permis exclusifs sur les blocs 1, 2, 3 et 4. De loin les plus prometteurs.

 

David contre Goliath?: l’histoire a toujours plu à Steinmetz, encore faut-il trouver la fronde pour terrasser le géant. Ses hommes lui rapportent une rumeur insistante dans les milieux miniers de la capitale guinéenne, dont il va faire bon usage.

 

Le président Lansana Conté et son entourage, réputés pour leur voracité, seraient mécontents du peu d’empressement mis par Rio Tinto à exploiter le fer de Simandou et donc à lui verser les royalties consécutives. Steinmetz sent qu’il y a là une occasion à saisir. Encore faut-il qu’il rencontre Lansana Conté. Or le président, malade, vit reclus. C’est là que le trio d’associés mené par Frédéric Cilins entre en scène. Cilins repère et embauche un certain Ibrahima Sory Touré, lequel n’est autre que le frère de la belle Mamadie Touré, quatrième épouse du général Conté, la plus jeune et la favorite du moment. Mamadie n’est certes pas un Prix Nobel, mais elle sait où se trouve son intérêt. Elle n’ignore pas qu’à la minute où son époux fermera les yeux pour toujours, elle ne sera plus rien.

 

A-t-elle été rémunérée par BSGR pour l’introduire auprès de Lansana Conté? Elle-même le confirmera. Mais Steinmetz nie farouchement tout arrangement de cette nature. Mamadie ne serait-elle, comme on le dit chez BSGR, qu’une affabulatrice?? Des documents saisis par le FBI et la simple chronologie des faits permettent d’en douter.

 

Comme le démontre une vidéo extraite du journal télévisé guinéen du 20 septembre 2006, Mamadie a eu tout le staff de BSGR à ses pieds. On la voit faisant son entrée en boubou blanc au bras de son frère, entourée de soldats de la garde présidentielle, lors d’un cocktail donné par le groupe à Conakry. Empressé, Cilins présente à Mamadie les "Steinmetz Boys" Marc Struik, Roy Oron et Asher Avidan.

 

Quelques mois plus tard, le ministre guinéen des Mines fait connaître son agacement envers Rio Tinto, soupçonné de "geler" le gisement de Simandou. En juillet 2008, la sanction tombe?: les permis des blocs 1 et 2 sont annulés et, en décembre 2008, BSGR se les voit octroyer par décret présidentiel.

 

"Moi, je n’aurais pas mis 5 dollars"

 

Entre-temps, si l’on en croit l’enquête du New Yorker, Beny Steinmetz a enfin obtenu son audience avec un Lansana Conté quasi grabataire. Alors que, furieux, les représentants de Rio Tinto font le tour des chancelleries occidentales à Conakry en expliquant que ce milliardaire ne s’est porté acquéreur des blocs de Simandou que pour mieux les revendre avec un énorme bénéfice, Steinmetz convainc facilement le président du contraire. "On leur a démontré qu’on travaillait vite, qu’on créait beaucoup d’emplois et qu’on avait les capacités techniques et financières nécessaires", expliquait-il au quotidien israélien Yediot Aharonot en juin.

 

Reste à régler les droits pour les deux concessions. BSGR paie un ticket d’entrée symbolique et s’engage à investir 160 millions de dollars, une somme dérisoire par rapport à la valeur du gisement. "Les Guinéens qui ont fait ce deal sont-ils des imbéciles, des criminels, ou les deux à la fois??" commente le milliardaire soudanais Mo Ibrahim.

 

Mais les collaborateurs de Steinmetz ont une explication. À leurs yeux, vu les risques encourus en Guinée, leur patron aurait quasi fait œuvre de philanthropie?: "Il a accepté de mettre près de 200 millions de dollars dans un endroit où il faut être fou pour investir. Moi, je n’aurais pas mis 5 dollars", assure le plus sérieusement du monde Michael Noy, l’associé de Cilins et de BSGR entre 2006 et 2008. Une chose est sûre?: Beny a eu du flair. Lansana Conté meurt, le 22 décembre 2008, moins de deux semaines après la conclusion de l’accord sur les blocs 1 et 2.

 

Source : JA

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 09:56

mo_ibrahim_250_250.jpgLa Fondation Mo Ibrahim a publié lundi son indice annuel sur la gouvernance en Afrique qui révèle des « progrès » mais également des « écarts de plus en plus importants » entre les pays africains et appelle à une analyse  » afro-réaliste » du continent.

 

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) est une analyse des performances en termes de sécurité, souveraineté et droit, participation et droits de l’homme, développement économique durable et développement humain, qui conclut pour l’année 2013 que « l’Afrique progresse mais les écarts sont de plus en plus importants ».

 

Selon l’IIAG 2013, le niveau moyen de gouvernance qui prend en compte 52 pays sur le continent est de 51,6 sur 100 points.

 

De fait, les pays dont la qualité de la gouvernance s’est améliorée depuis 2000 représentent aujourd’hui 94 % de la population du continent.

 

Maurice arrive en tête avec un score de 82,9 tandis que la Somalie, dernière, affiche un score de 8,0 soulignant l’écart entre les pays.

 

Pour les meilleures performances, Maurice est suivi du Botswana (77,6), du Cap-Vert (76,7), des Seychelles (75,0) et de l’Afrique du Sud (71,3).

 

Après la Somalie, les pires scores viennent de la RD Congo (31,3), de l’Erythrée (31,9), de la République Centrafricaine (32,7) et du Zimbabwe (33,4).

 

L’Afrique de l’Ouest enregistre une moyenne globale de 52,5 points avec en tête le Cap-Vert suivi du Ghana (7ème au classement général avec 66,8 points), du Sénégal (10ème), de Sao Tomé et Principe (11ème) et du Bénin (13ème).

 

Les mauvais scores sont détenus par la Guinée-Bissau (46ème avec 37,1), la Côte d’Ivoire (44ème avec 40,9), la Guinée (42ème avec 43,2), le Nigeria (41ème avec 43,4) et le Togo (36ème avec 45, 8).

 

Selon la Fondation Mo Ibrahim, entre 2000 et 2012, l’écart s’est creusé entre pays les plus performants et pays affichant les résultats les plus faibles, tant en termes de niveau global de gouvernance qu’au niveau des différentes catégories.

 

Depuis 2000, les améliorations les plus significatives ont été  observées dans les domaines du développement économique durable et du développement humain.

 

En revanche, dans le domaine de la sécurité, de la souveraineté et du droit les scores déclinent « de manière préoccupante d’année en année depuis 2010″.

 

Pour le président du Comité du Prix Ibrahim, Salim Ahmed Salim, « l’écart qui s’accroit entre les résultats de gouvernance, notamment au sein de certaines sous-régions, souligne l’enjeu du renforcement de la cohésion et de la solidarité au sein même du continent, une condition cruciale de son unité ».

 

« Ni l’afro-pessimisme ni l’afro-optimisme ne rendent justice à l’Afrique d’aujourd’hui », a déclaré pour sa part, Mo Ibrahim, indiquant qu’il est temps de « faire place à l’afro-réalisme et de faire preuve de lucidité sur notre continent ».

 

Par ailleurs, le Prix Mo Ibrahim, censé récompenser l’excellence d’un ancien dirigeant africain en matière de gouvernance, n’a pas été décerné.

 

Le prix, d’une valeur de 5 millions de dollars, est supposé récompenser chaque année un chef d’Etat africain ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans son pays, et transféré démocratiquement son pouvoir à un successeur.

 

Comme en 2009, 2010 et 2012, les membres du jury ont estimé qu’aucun ancien président africain ne remplissait les critères d’ » excellence » requis en matière de gouvernance et de démocratie.

 

Le Prix a été déjà décerné à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, au Cap-Verdien Pedro Pires (2011), au Botswanais Festus Gontebanye Mogae et au Mozambicain Joachim Chissano (2007).

 

Mohamed « Mo » Ibrahim, né en 1946, est un milliardaire anglo- soudanais.  Il a créé sa Fondation Mo Ibrahim en 2006 pour inciter à une meilleure gouvernance en Afrique.

 

Xinhua

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 03:38

adpcolletif3Avec la persistance et l'entêtement de l'opposition radicale, la Commission administrative de centralisation des votes (Cacv) de la commune de Matoto a été sommée de reprendre lundi toutes les opérations de décomptage des procès verbaux (PV) du scrutin législatif du 28 septembre dernier.

 

La reprise de cette opération de comptage manuel et systématique vise à agencer les résultats du vote des citoyens au niveau de cette commune, dont l'enjeu électoral est important pour les acteurs politiques de l'opposition et pour la mouvance présidentielle, nous a confié une source proche de la commission électorale.

 

Dans une atmosphère plutôt tendue et peu conviviale, les membres de la Cacv et certains observateurs internationaux s'activent à présent pour passer au peigne fin tous les détails relatifs à la centralisation et au comptage des voix dans la commune de Matoto, avec la vigilance d'un superviseur délégué par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Bakary Fofana.

 

A l'occasion du début du recomptage, les partis politiques de l'opposition ont exprimé lundi dans une déclaration, leur préoccupation face à la situation qui prévaut depuis quelques jours au sein de la commission de centralisation des votes dans cette circonscription électorale la plus importante en électorat de la ville de Conakry.

 

Raison pour laquelle l'opposition a tenue a rappeler au président de la Céni M. Fofana, à l'opinion publique nationale et internationale, qu'elle dispose des résultats de la circonscription électorale de Matoto depuis plusieurs jours et qu'elle n'acceptera jamais que ces résultats soient "falsifiés", en faveurs du parti au pouvoir.

 

Les agissements et les tentatives de fraudes dans la centralisation des résultats de Matoto et de Kaloum (centre d'affaire et pôle économique de la capitale guinéenne) illustrent à suffisance les graves irrégularités qui ont émaillé le scrutin sur l'ensemble du territoire justifiant ainsi son annulation, estiment les leaders de l'opposition.

 

"Toute responsabilité quant aux graves conséquences susceptibles de découler d'une mascarade électorale cautionnée ouvertement par la Céni et son président M. Fofana", selon l'opposition.

 

Les représentants de la communauté internationale qui siègent au sein du comité de suivi des accords politiques ont invité la Céni à tout mettre en œuvre pour finaliser la totalisation des résultats provisoires du scrutin en vue de leur publication dans les meilleurs délais avant mardi, dans moins de 24 heures de temps.

 

Toute chose qui semble être utopique, car avec le recommencement du comptage des 46.000 PV des 800 bureaux de vote de cette commune de Matoto, il faut encore du temps suffisant pour la Céni afin de donner des résultats provisoires et à leur publication.

 

Xinhua

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 10:54

affrontement conakry2 250 250Parmi les jeunes gens arrêtés récemment et déportés au camp militaire de Soronkoni à Kankan, l’un d’eux du nom de Boubacar Sow est décédé à Dakar.

 

Une fois libéré, sa famille avait décidé de l’évacuer vers le Sénégal pour des soins médicaux. Quarante huit heures après, il va succomber.

 

Il est à noter que c’était 33 jeunes dont des mineurs qui avaient été arrêtés à Molatoureya, d’abord par la police au lendemain des violences enregistrées dans ce quartier de Ratoma opposant des partisans de pouvoir et de l’opposition.

 

Puis ils ont été conduits à la gendarmerie de Hamdallaye, au PM3 avant d’être déportés dans des conditions inhumaines au camp militaire de Soronkoni par des agents cagoulés.

 

31 ont été libérés. Deux sont en détention pour dit-on être entendu. Et voici l’un d’eux qui meurt après avoir subi de torture. Le gouvernement ne fait aucune déclaration sur ce sujet.

 

Gabriel Soumah

LJ partenaire de BBN

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 08:40

centralisation-matoto.jpgL’opposition guinéenne récuse Me Sény Camara, magistrat de son état, désigné superviseur au décompte de voix dans la circonscription de Matoto sous prétexte que ce dernier a été désigné par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

 

Le président de la commission de Matoto, Me Haba a été à son tour contesté par le Rpg-Arc-en-ciel.

 

Les opposants ont quitté la salle hier dimanche. Ce qui complique davantage la proclamation des résultats des législatives.

 

Le commandant de la Fossel détaché à Matoto a été aussi remercié pour avoir exigé la fouille corporelle de tous ceux qui pénètrent les locaux abritant la commission de la centralisation de votes.

 

Adama D. Diallo

LJ partenaire de BBN

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:43

bakaryfofana.jpgLa Commission électorale nationale indépendante (Céni) a indiqué dans un communiqué ce dimanche 13 octobre la reprise de la centralisation de votes dans la circonscription de Matoto au compte des élections législatives du 28 septembre dernier. L’instance chargée de la tenue de scrutins en Guinée annonce que cette reprise fait suite à ses démarches auprès de la Cour suprême et les partis politiques concernés.

 

Elle finit son communiqué en assurant que les résultats de cette circonscription seront connus dans un meilleur délai. Ce qui lui permettra de proclamer les résultats provisoires de ces élections pour l’ensemble du territoire national.

 

Il est à préciser qu’un autre magistrat désigné par la Cour suprême a été désigné pour superviser la centralisation de votes à Matoto où le Rpg-Arc-en-ciel et l’opposition se livraient à une rude bataille pour la centralisation de ces votes.

 

Adama D. Diallo

LJ partenaire de BBN

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