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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 12:28

alpha.jpgMborré ! Goby Condé, le chauffard de la voiture à quatre roues de Sékoutoureya, n’est vraiment pas un chef d’Etat respectable et respectueux. Il ne se dépêtrera jamais de sa vêture d’opposant rugueux, arrogant, ignorant et mal élevé. C’est un Gobykhamé pur et dur. Un resquilleur, un ingrat doté d’un esprit de clocher, un flambard dissolu qu’on accuse à raison de mener en cachette une vie contre nature.

 

Hé ! Toi, là ! Ne te renfrogne pas. Ne grimace pas. Calfeutré dans ton strapontin à tondre un œuf dans les dédales du régime de ton alter ego. Ne te risque surtout pas à vouloir rompre des lances avec nous pour défendre l’indéfendable.

 

Tu as vu de tes propres oreilles et entendu de tes propres yeux les gaffes de Gobykhamé à Paris. C’est incroyablement vrai : il a catégoriquement interdit l’accès de sa conférence de presse à Paris aux journalistes africains. Il a exigé à tailler une bavette exclusivement avec des journaleux occidentaux. Aux journalistes nègres : allez, ouste, dehors ! Un confrère, dans l’émission de Francis Lalloko de Africa n°1, choqué par ce frasque de Gobykhamé, soutient qu’on ne peut « aimer l’argent de l’Afrique » et ne pas aimer les africains. Il embraye que nos politicards cessent d’être démocrates dès qu’ils montent aux trônes. L’exemple du président Abdoulaye Wade en surplus est aussitôt balancé au micro.

 

Dans cet esprit de mépris et de méfiance à l’égard des journalistes nègres, Goby Condé a préparé un entretien à portes closes avec des journalistes occidentaux de RFI qui ne l’embêtent pas avec de mauvaises questions.  Ils lui ouvrent le boulevard et il s’enferre à prouver qu’il est imprégné de tout et tout dans le monde. Il n’a pas les diplômes d’un Abdoulaye Wade et ne parle pas éloquemment comme un Sékou Touré mais somme toute, il est « un prési international ». 

Hey, Mborré ! Ce n’est pas une question de rancune ou d’énervement contre Goby Condé. On se garde bien de lui chercher la petite bête. D’ailleurs avec lui, la réalité nous borne. Avec lui, les faits parlent éloquemment. Il a vraiment la mémoire courte. Est-ce qu’il se souvient seulement du combat titanesque que les journalistes guinéens de la presse privée et africains ont abattu pour le défendre dans son inoubliable procès que l’Etat guinéen avait bel et bien eu raison de lui intenter ?

 

Avec les bénédictions de Dougoudougou Compaoré du Burkina Fasso, Gobykhamé avait fait massacrer des Guinéennes et des Guinéens par ses miliciens armés et soutenus par le tyran du Fasso. Que de familles entières exterminées en région Forestière par les rebelles au compte de Goby Condé ! Franchement en quoi Hussein Habré est-il plus cynique et criminel que ce dernier ? Ils sont kif-kif.

 

L’obsession de Gobykhamé aussi était de s’emparer du trône par tous les moyens antidémocratiques. Pour y arriver, il a attisé la discorde et la haine ethnique avec des propos bâtards qui ont incité des malinkés à pourchasser des peuls vivant à Kouroussa, à Siguiri et à Kankan. Nous avons tous été témoins de cette chasse au faciès en Haute Guinée.

 

« Connais-tu cette dame, journaliste à la télévision nationale, dont la maman vivait à Kankan depuis plus d’un quart de siècle ? Figure-toi que sa maman y a été chassée pendant les évènements électoraux et elle vit maintenant à Labé », nous confie cette ponte du nouveau régime. Qui nous déclare sans ambages : « Les élections présidentielles du deuxième tour n’ont pas du tout et pas du tout été transparentes en Haute Guinée… » C’est  indiscutable. Vous savez ! Comme le dit Patrick de Saint-Exupery : « Les meilleurs tours s’usent. On a beau multiplié les écrans de fumée, la réalité finit par percer. » Sûr, sûr.

 

En effet depuis son resquillage à la présidentielle guinéenne, Goby Condé collationne les indices sur son hold-up électoral réussi avec la connivence de Sékouba Konaté du CNDD et de Siaka Toumani Sangaré de la CENI. Ce n’est pas fortuit si Goby est allé faire ribote, à l’occasion de son tout premier anniversaire en tant que roitelet du bled, chez Amadou Toumani Touré à Bamako. « J’ai décidé de venir au Mali pour fêter mon anniversaire pour montrer que le Mali est mon pays. »

 

A Wouyya ! Il ment effrontément. Farfouillez dans les comptes bancaires de Siaka Toumani Sangaré, vous comprendrez alors toute la portée politique de ce propos. Goby est redevable au Mali de Siaka Toumani Sangaré. Ce n’est pas compliqué à piger. C’est pourquoi ATT joue l’imbécile en pompant conséquemment son hôte : « Le président vient à point nommé car on avait besoin de sang neuf. »

 

Certains au Mali sont vraiment bizarres. Si ce n’est pas un Salif Keïta qui déifie le sanguinaire Sékou Touré ou glorifie le pharaon du CNDD qu’est Moussa Dadis Camara pour récolter des brassées d’or et de diamant, c’est un ATT qui joue maintenant au « gnarrimakha » ou laveur de chat de Goby qui se prend à vouloir péter plus haut que son cul dans les conflits qui gangrènent la Côte d’Ivoire et la Libye. Rien de rien ne s’est passé de tout ce qu’il a préconisé lors de sa visite à Bamako pour la Libye du dictateur Kadhafi.

 

Hé ! C’est du sang contaminé d’ethnocentrisme, d’incompétence, de nullité, de mégalomanie, de narcissisme, de cynisme froid que Goby Condé apporte à ses pairs africains dont la plupart ne sont d’ailleurs pas démocrates dans l’âme. C’est pourquoi il ne peut qu’être à l’aise auprès d’un Dougoudougou Compaoré ou d’un Robert Gabriel Mugabe du Zimbabwe. Comme ces tyrans, Goby rabroue ses ministres et rejette leurs idées. Il ne les écoute pas. Il n’écoute que son âme damnée et Bernard Kouchner, l’homme d’affaire français qui a fait ses preuves de roublard et de sangsue au Gabon et en Birmanie à s’enrichir illicitement même s’il faut marcher sur les cadavres des populaces. A part lui et celui-ci, Goby considère tous les autres comme du caca et refuse toujours de se dépêtrer des ministres criminels Hâman Claude Goliath Pivi et Thiégboro Camara qui flanquent la trouille à leurs collègues à chacune de leurs apparitions en conseils des ministres et leur rappelle de façon atroce les massacres et les viols commis au stade du 28 septembre de Cona-crimes. Paraît que Hâman Claude Goliath Pivi et Thiégboro représentent un gros caillou dans leurs souliers rutilant de cirage. Goby ne veut pas se débarrasser d’eux. Parce qu’il ne fait pas trop confiance à l’armée guinéenne.

 

De toutes les façons, les bidasses Aboubacar Toumba Diakité, Thiégboro, Sékouba Konaté, en fait le pharaon du CNDD et sa bande de tueurs, doivent répondre de leurs crimes devant le Tribunal Pénal International.

 

Ecoute, Goby ! Cesse de raconter des imbécilités sur une prétendue réconciliation nationale pour masquer l’impunité des crimes commis que tu défends à tort. Tu sais ! Ces pauvres femmes violées au stade du 28 septembre sont traumatisées à jamais. Elles s’effarouchent et paniquent dès qu’elles voient des bérets rouges.

 

Par ailleurs sache que la réconciliation entre les Guinéens n’implique pas ipso facto l’absolution, le gommage des crimes perpétrés sciemment par des connards sans foi ni loi. Arrête de paraphraser insidieusement le criminel Augusto Pinochet Ugarte du Chili qui en janvier 1993 cancanait cette énormité : « La réconciliation signifie effacer tout ce qui s’est passé. » Tu vois ! Ne fais pas l’imbécile comme Pinochet.

 

Tu sais aussi ! Ce qui est arrivé à Dadis flingué en pleine journée peut frapper n’importe qui au pouvoir. Parce que la Guinée n’a pas une armée républicaine et professionnelle mais plutôt « des hommes en armes ». Bon ! Fais comme tu l’entends ou comme te le conseille Bernard Kouchner.


De notre côté, nous ne baissons pas les bras. Le combat continue.

 

Justement : cher compatriotes, n’oubliez surtout de prendre part à la signature du roman de votre écrivailler : « Territoire des mémoires ! » publié le 11 janvier 2011 chez L’Harmattan. Tous les vétérans, poulains et jeunes loups du net guinéen sont conviés à la cérémonie qui aura lieu dans la rue des écoles au 21 bis 75005 Paris. Métro Maubert-Mutualité sur la ligne 10. Sortie Maubert-Mutualité. Vous remontez une petite élevation d’une centaine de mètres environ et vous tombez dans ladite rue. C’est de 19 h à 21h. Soyez là à l’heure. On va potiner.

 

Benn Pepito   

      

 

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