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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 21:42

Ils s’appellent : Komara et son gouvernement, Moussa Dadis Camara et son Cndd, Ali Manet et ses acolytes, El hadj Abdourahmane Bah et son fils le préfet, El Hadj Biro Diallo qui avait expressément demandé à Dadis «de balayer la maison», Bah Ousmane de l’Upr.

Ils sont tous solidairement responsables des exactions commises aujourd’hui.  Je me demande, comment les précités sont devenus des “seigneurs“ au Foutah, si ce n’est par la démission de toute la crème intellectuelle et des vrais érudits de cette région qu’ils ont réussi à asservir grâce à leurs combines avec les dictateurs? Ce sont eux les collabos à cause desquels, il est aujourd’hui difficile de revendiquer une quelconque dignité dans cette région.  De l’éleveur d’honneur,  du musulman pieux, ils ont perverti l’image du peulh en un vulgaire individu, toujours à la recherche du gain  par tous les moyens y compris celui de monnayer sa dignité, reconverti en marchand du déshonneur. Conséquence de la misère entretenue par ces délinquants qui ont prostitué nos mœurs.

 

Cette minorité de traitres au sein de la communauté Haali Pular,  toujours en opposition avec les aspirations légitimes du peuple de Guinée, dans son ensemble, sont les premiers à se réclamer victimes dès que le pouvoir change de mains, et aussi longtemps qu’ils ne sont pas dans les bonnes grâces du nouveau seigneur de Conakry; dès lors, ils se reconvertissent en pacificateurs, hommes de Dieu et piètres artisans d’un certain pardon qui n’a jamais eu de place à côté de la haine qui remplit leurs sombres âmes  (l’ on ne peut dire qu’ ils ont un cœur). À cause d’eux, même un peulh ne peut faire confiance à son second.

 

C’est toujours à cause des mêmes personnes et leurs progénitures que d’autres enfants de cette région sont sacrifiés.  En témoigne la sortie du pré-fait Bah, qui disait que « Labé à toujours jouer le rôle de l’éternel opposant et, par conséquent, n’a jamais rien obtenu du pouvoir ». Faudrait-il rappeler que sa famille ne peut, en aucun cas, être concernée par cette hasardeuse fadaise, elle ne s’est jamais opposée et a toujours obtenu l’objet de ses malices au détriment des populations qui sacrifient, effectivement, leurs enfants. C’est ainsi, ils plaignent au nom du Foutah lorsque leurs "maigres hontes" sont en jeu et c’est tout le peuple qui doit pleurer leur sort.

 

En ce qui me concerne, l’UPR  de Bah Ousmane est définitivement mort, il doit rejoindre le seul leader qui a été digne de le fonder et d’être à sa tête. C’est d’ ailleurs pourquoi, toutes les déclarations et décisions du parti se font et se prennent en invoquant la mémoire de Siradiou Diallo. Bah Ousmane ne peut être qu’un second, toute sa vie durant. Pire qu’un valet, il s’est  toujours accroché aux talons d’un autre pour éviter d’être piétiné. À cette allure, il finira bien sous une botte!

 

Ceux qui ne sont pas armés à Conakry, notamment Komara et sa bande, ont tous intimé Dadis, directement ou indirectement, de réprimer cette manifestation pacifique, dans le sang, afin d’intimider la population. Pour ceux d’ entre eux qui auront l’outrecuidance de survivre, à la merde collective qu’ils nous ont inventé et la tornade du changement radical qui s’impose,  la première des couleuvres qu’ils vont tenter de vous faire avaler,  serait de vous dire que c’est la faute aux forces vives,  s’il y’ a eu bain de sang.  Avant de leur accorder le moindre honneur de les écouter, demandez-vous ; qui était armé? Et pourquoi, un seul Guinéen devrait mourir pour que Dadis reste au pouvoir, qu’un citoyen Guinéen ne puisse pas lui dire, pacifiquement, non? Personne n’a menacé Dadis ou un de ses voyous, physiquement, pour justifier une quelconque légitime défense.

 

Tous ceux d’entre eux qui déclarent qu’en manifestant leur désaccord les citoyens s’  exposeraient à des représailles criminelles - telles que vécues, aujourd’hui, à Conakry- sont conscients que le troupeau militaire de Dadis  se livrerait à un tel carnage. Ils vous disent : «soumets toi ou nous te ferons tuer!».  

 

Guinéen(ne)s ne tolérons aucune tergiversation dans les médias ou ailleurs, il n’y a désormais que deux camps en Guinée : celui de Dadis, d’ une part, et l’autre - du reste du peuple - qui ne se plie pas à ses caprices, d’ autre part. Tolérer qu’un quelconque individu, indigne, vienne nous parler de nos morts ou qu’il rende un hypocrite hommage à nos martyrs (Puisse Dieu leur accorder la paix et le bonheur éternels auxquels ils n’ont pas goûté ici-bas),  c’est accepter que l’on insulte la mémoire de ces derniers. Soyons intransigeants, ne donnons plus jamais la parole à ces démons qui nous divisent pour se gaver de nos ressources.

 

Toutes actions et initiatives, à l’extérieur, de ces traitres de la nation, doivent être sabotées et boycottées, ces individus ne méritent pas de parler au nom d’un citoyen Guinéen, fût-il leur propre petite personne.

 

Où qu’ils se trouvent, j’invite mes compatriotes à aller leur exprimer leur dégout, à toutes les occasions.  Nous le devons à ceux qui meurent pour nous, au pays. À l’intérieur, il faut les remettre à la place qu’ils méritent : les oubliettes. Dans les annales de l’histoire, leurs noms doivent figure réservée: celle des sanguinaires et leurs collaborateurs.

 

Les traîtres du Foutah qui suscitent la méfiance chez nos autres compatriotes ont désormais des noms et des visages. Prière de ne plus les confondre aux vrais innocents, victimes comme tous les autres du pays. Pendant que certains meurent pour la nation, ces élites de la déchéance jouent aux petits malins, font leurs petits calculs, pour revenir plus tard revendiquer les fruits de la victoire populaire et se faire passer pour les ayants droits. Cela ne doit plus se reproduire en Guinée.

 

Pour l’instant, qu’ils aillent tous rejoindre Dadis dans sa forteresse du camp Alpha Yaya pour se livrer aux orgies dont sont friandes les prostituées - elles se reconnaissent toutes- vendues par leurs pères pour quelques miettes. Avec tout le mal qu’ils ont fait, l’inceste ne serait qu’un vulgaire mot. Autrement, Tibou Kamara pourrait leur fournir plus de précision, s’il a manqué son coup dans l’avion qui l’a récemment ramené à Conakry. Moi aussi,  je sais ce qui se passe au camp la nuit.

 

Organisons-nous Guinéen(ne)s, nous avons un pays à libérer, une nouvelle indépendance à conquérir; il n’y a rien de plus légitime! Tolérer ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est ouvrir le boulevard de la dictature à Dadis et ses compagnons de forfaiture, considérons que le pays est une jungle où, règne la loi du plus fort. Et n’oublions pas que la communauté internationale ne s’impliquera que s’il y’a génocide. La légitime défense n’est pas un crime sur cette planète.

 

À bon entendeur …

 

Boubacar Barros Diallo

barrosdiallo@hotmail.com

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